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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — N.S. 1=17.1895

DOI issue:
Nr. 1-2
DOI article:
Scheil, Fr.-V.: Notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes, [4]
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.12253#0063

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40

NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES

cylindres de Gudêa s'écrit ^g|l£>^. Cyl. A, 2, 6; 6, 11; 7, 2(?); 7,29; 7,30; 15, 19;
17, 8; 19, 23; 20, 18; 25, 5; 28, 4; —cyl. B, 2, 5, etc.

Nous le retrouvons très souvent dans les contrats de Telloh, jamais dans ceux de
Nufïar. Il avait une valeur terminant en r, car il est souvent suivi de ra, et le sens (ré-
clamé par les divers contextes) de « entrer, placer, faire entrer ». A mon avis, ce ne
pouvait être que tu, tur, dont le sens est bien établi. (Cf. Jensen, KB., III, 1, p. 32,
col. V, 1. 11.) Je songeais à une nouvelle variante des signes (Amiaud, Tabl. comp.,
nos 179, 181), qui plus tard se sont combinés en un seul, lorsque la comparaison des textes
de Telloh et de Nufïar confirma entièrement cette hypothèse. En effet, dans la liste
éponymique d'Inê-Sin (n° 394, Constantinople), dont j'ai parlé plus haut, la formule
des contrats de Telloh : .

h? *h £*3 & *t. if ^fr *wr ^ £r M

est rendu par »*" *f *Ï5F* « Vf HK" m tf &

Une variante de Telloh (même formule) est (tur) — asàbu.

c) Le signe du chiffre neuf est nouveau dans cette série : a-clu | kam; a-du ||
kam; a-du |y| kam; a-du ^ kam; a-du kam; a-du ^ kam; a-du kam; a-du
^r|]r kam; a-du kam; a-du ^ /ram; a-c/w ^ kam. Un signe du même genre sert
dans la formule : « Année où le roi détruisit pour la ^|^me fois les villes de Simurum et
de Lulubum. » Ce dernier signe se trouve déjà dans le cylindre de Gudêa, B, 14, 2.

d) Un signe singulier, non encore assimilé, est celui qu'on lit (Gudêa, cyl. B,
col. 9, 1) : ^fs^f | x t^TÏ^ Jxf II |^y. On le retrouve fréquemment
dans les contrats de Telloh et de Nufïar, où je l'ai assimilé depuis longtemps. Il est ainsi

fait : n° 404 : I=pf ; n° 77 : ||||; n° 272 : }} ^]]; n° 285 :

; Telloh, cyl. B : ^|J]pI ; contrat de Telloh : ^fpj=, et il représente le
signe moderne ^^f, BAR, BARA, qui entre dans la composition d'un des idéo-
grammes du mois de Nisan.

e) Le signe se trouve à l'état isolé dans cyl. A, Gudêa, 6, 21, et cyl. B, 7, 13.
Ce signe ne peut être l'archaïque de qui est connu et employé dans ces mêmes
cylindres. Ce nouveau signe est combiné dans contrats de Telloh, passim, con-

trats de Nufïar, n° 387, 631 ; dans contrats cle Telloh et Nifïer, passim, et enfin

dans ,3|H[, cyb de Gudêa, A, 11, 19; 12,1; 12, 7; 16, 21. Ce dernier signe, qui paraît
bien être TUM (Brunnow, 9056), dont nous ne connaissons pas toutes les valeurs (contre
Jensen, KB., III, 1, p, 28, note 2), nous facilite l'assimilation du premier et des sui-
vants. Le premier était le deuxième ^y^p^y barû; le troisième ^H^r^j (iden-
tique ou non à Brunnow, 802).

1. Cette forme archaïque de tu, tur, est employée avec l'autre (Amiaud, Tabl. comp., n° 179) dans les
cylindres de Gudêa, B, 16, 2 (bis); 17, 15; 17, 18, etc.
 
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