NOTES D'ÉPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES 79
y _y_ .yH tty
y Jf^yyjf cy «.y- e- tw<
5 cy rTTK X> -TT^T I-
- -T- ffiï -i- ?Jt T-a
Cette inscription n'est pas spécifiquement distincte de celle d'Astwadzaschen
publiée par D.-H. Millier (Die Keilinschrift von Aschrut Darga, p. 15, 16). Tout son
prix lui vient d'une variante importante à la ligne 5. Voici comment je lirais l'un et
l'autre texte :
patnos astwadzaschen
(An) Hal-di-ni-n[ï\ Id.
al-su-i-si-[ni] »
y Sar-du-ri-\se] »
I Ar-gis-ti-Jii-ni-\se] »
V
5 (GIS) ni-i-ri su-u-[ni] i ni-i-ri m-u-ni
X M VIII M XIII C XL... X M V M III C
ka-pi is-ti-ni id.
Nous apprenons en effet que ni-i-ri est le nom d'objet de la phrase; que i, qui, à
Astwadzaschen, remplace le déterminatif Gis du nouveau texte, doit être isolé de ni, en
conservant le sens du démonstratif i-ni dont il est d'ailleurs le radical. La grammaire
n'y trouve pas son compte, il est vrai, et il nous faudrait à l'accusatif ini ni'iri. Mais il
est possible que le redoublement du ni ait échappé un moment au graveur, comme il
arrive en pareil cas.
Le sens reste difficile à préciser. IL s'agit évidemment d'une chose construite, vouée,
offerte aux dieux, du genre des t^yyy bar.ni2 (Sayce, XIX, 3, 4); burgana (Meh. Kap.,
29); (gis) du (Sayce, LI, 3); (gis) uldi, (gis) Za-a-ri (Meh. Kap., 27, 28). Peut-être
même, en souvenir de ce dernier mot, faut-il lire dans le texte de Patnos (Gis) Za(t)- a-ri,
en élidant / dans Zal, comme il arrive pour AL-du-tu-si-ni-e de Meher Kapussi, 10,
qui est rendu clans le duplicata, 43, A-du-tu-si-ni-e.
Les objets dénombrés dans la ligne 6 sont évidemment ordonnés au Gis ni-i-ri,
1. La ressemblance du signe du avec le signe ap ordinaire se constate aussi ailleurs. (Cf. Sayce. Meh.
Kap., 10; Dupl. 43, JRAS, p. 466.)
2. M. Sayce lit toujours bar-su... ce mot qui est partout écrit bar-su.
y _y_ .yH tty
y Jf^yyjf cy «.y- e- tw<
5 cy rTTK X> -TT^T I-
- -T- ffiï -i- ?Jt T-a
Cette inscription n'est pas spécifiquement distincte de celle d'Astwadzaschen
publiée par D.-H. Millier (Die Keilinschrift von Aschrut Darga, p. 15, 16). Tout son
prix lui vient d'une variante importante à la ligne 5. Voici comment je lirais l'un et
l'autre texte :
patnos astwadzaschen
(An) Hal-di-ni-n[ï\ Id.
al-su-i-si-[ni] »
y Sar-du-ri-\se] »
I Ar-gis-ti-Jii-ni-\se] »
V
5 (GIS) ni-i-ri su-u-[ni] i ni-i-ri m-u-ni
X M VIII M XIII C XL... X M V M III C
ka-pi is-ti-ni id.
Nous apprenons en effet que ni-i-ri est le nom d'objet de la phrase; que i, qui, à
Astwadzaschen, remplace le déterminatif Gis du nouveau texte, doit être isolé de ni, en
conservant le sens du démonstratif i-ni dont il est d'ailleurs le radical. La grammaire
n'y trouve pas son compte, il est vrai, et il nous faudrait à l'accusatif ini ni'iri. Mais il
est possible que le redoublement du ni ait échappé un moment au graveur, comme il
arrive en pareil cas.
Le sens reste difficile à préciser. IL s'agit évidemment d'une chose construite, vouée,
offerte aux dieux, du genre des t^yyy bar.ni2 (Sayce, XIX, 3, 4); burgana (Meh. Kap.,
29); (gis) du (Sayce, LI, 3); (gis) uldi, (gis) Za-a-ri (Meh. Kap., 27, 28). Peut-être
même, en souvenir de ce dernier mot, faut-il lire dans le texte de Patnos (Gis) Za(t)- a-ri,
en élidant / dans Zal, comme il arrive pour AL-du-tu-si-ni-e de Meher Kapussi, 10,
qui est rendu clans le duplicata, 43, A-du-tu-si-ni-e.
Les objets dénombrés dans la ligne 6 sont évidemment ordonnés au Gis ni-i-ri,
1. La ressemblance du signe du avec le signe ap ordinaire se constate aussi ailleurs. (Cf. Sayce. Meh.
Kap., 10; Dupl. 43, JRAS, p. 466.)
2. M. Sayce lit toujours bar-su... ce mot qui est partout écrit bar-su.