NOTES D'EPIGRAPHIE ET D'ARCHÉOLOGIE ASSYRIENNES
83
5 ......rejeton de Bêl-bani, fils d'Adasi..........
... le premier canal Tebilti qu'Asurnasirapal [avait creusé]..........
. . . qui allait en aval du Zab, dans la banlieue de Kalah..........
... Ce canal..........
......les bords étaient devenus trop étroits pour y marcher et passer
10 ......les décombres remplissaient..........
..........de grandes solives..........
XXIIL — J'ai rapporté de mes voyages une brique élamite assez mutilée, dont le
texte est identique à celui d'une brique publiée dans Weissbach (Ansanische Inschriften,
147, D). Toutefois, la lecture Ilu-te-lu-du-uè (ligne 5) de cet auteur est certainement
défectueuse et à restituer en Hu-um-lu-du-us. On sait l'emploi fréquent, le rôle im-
portant du mot Hum, dans l'onomastique élamitique (cf. Jensen, Wiener Zeitschrij'i
fur die Kûnde des Morgeulandes, t. VI, p. 47 sqq.). Je connais un texte inédit (de
Sippara) qui mentionne, après Ansan(ki), la ville de Hu-um-(ki). La fabletle est d'un
vieux roi dont le nom est malheureusement effacé :
I [sarru] dan-nu
[sarru] KIS
pa-sis ilu
sakkanak (ilu) A-kit
5 la-bi-in libitti
la-ma ni-ti
e-pis mal-ki
(AN) An-a-a'
kal-la-ti
10 bêlit « ^|
. . . ga-a
. . . su-bu
......i
II ...............
ma-am-ma la iz-zi-za
la-ka ^y^y -a
nap-har (?) um (?).-ma-ni ^yy
a-na se-na
roi puissant,
roi de Kis (?),
prêtre du dieu,
vicaire de Marduk,
le briquetier,
constructeur d'enceintes (?),
exécuteur des conseils
de la déesse Anaï ,
de la fiancée,
dame.....
»
»
d
)>
)>
)>
»
toute l'armée (?)
en deux
1. En eSet, peut-être faut-il lire (AN) An-a-a, ce qui donnerait la vraie lecture du parèdre féminin de
Samas, ^^y~ y^ ^ i entièrement phonétique comme *■ (= A-nu et non pas (ilu) NU). Cf. le dieu
de Sépnarwaïm, 'Anamélek, Il Reg., XVII, 30.
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5 ......rejeton de Bêl-bani, fils d'Adasi..........
... le premier canal Tebilti qu'Asurnasirapal [avait creusé]..........
. . . qui allait en aval du Zab, dans la banlieue de Kalah..........
... Ce canal..........
......les bords étaient devenus trop étroits pour y marcher et passer
10 ......les décombres remplissaient..........
..........de grandes solives..........
XXIIL — J'ai rapporté de mes voyages une brique élamite assez mutilée, dont le
texte est identique à celui d'une brique publiée dans Weissbach (Ansanische Inschriften,
147, D). Toutefois, la lecture Ilu-te-lu-du-uè (ligne 5) de cet auteur est certainement
défectueuse et à restituer en Hu-um-lu-du-us. On sait l'emploi fréquent, le rôle im-
portant du mot Hum, dans l'onomastique élamitique (cf. Jensen, Wiener Zeitschrij'i
fur die Kûnde des Morgeulandes, t. VI, p. 47 sqq.). Je connais un texte inédit (de
Sippara) qui mentionne, après Ansan(ki), la ville de Hu-um-(ki). La fabletle est d'un
vieux roi dont le nom est malheureusement effacé :
I [sarru] dan-nu
[sarru] KIS
pa-sis ilu
sakkanak (ilu) A-kit
5 la-bi-in libitti
la-ma ni-ti
e-pis mal-ki
(AN) An-a-a'
kal-la-ti
10 bêlit « ^|
. . . ga-a
. . . su-bu
......i
II ...............
ma-am-ma la iz-zi-za
la-ka ^y^y -a
nap-har (?) um (?).-ma-ni ^yy
a-na se-na
roi puissant,
roi de Kis (?),
prêtre du dieu,
vicaire de Marduk,
le briquetier,
constructeur d'enceintes (?),
exécuteur des conseils
de la déesse Anaï ,
de la fiancée,
dame.....
»
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d
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»
toute l'armée (?)
en deux
1. En eSet, peut-être faut-il lire (AN) An-a-a, ce qui donnerait la vraie lecture du parèdre féminin de
Samas, ^^y~ y^ ^ i entièrement phonétique comme *■ (= A-nu et non pas (ilu) NU). Cf. le dieu
de Sépnarwaïm, 'Anamélek, Il Reg., XVII, 30.