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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 22.1900

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Nr. 1-3
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Scheil, Jean-Vincent: Notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes, [11]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12425#0090

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notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes

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tum (Brùnn., 9056) dont nous ne connaissons pas toutes les valeurs (contre Jensen,
KB., III, I, p. 28, note 2), nous facilite l'assimilation du premier et des suivants. Le
premier était , Je second ^y^J^y, le troisième ^j^fpTj identique ou non à
Brùnn., 802.

En rédigeant mon Recueil de Signes, fin 1897, je maintins ma dernière assimila-
tion; j'omis ^y^^^y comme signe double; mais le doute me gagna au sujet de Jyy"-^

et de t-^j^ffff y, nos 95 et 149, c'est-à-dire et X^|pS^J, que je laissai non assi-
milés^ alors que M. Fr. Thureau Dangin les faisait siens. Seul, le premier restait
douteux pour tous. Or, cette identification est désormais certaine par OBI., Hilp., I,
text., 68, col. I, 28, où on lit : ^Tyy A x ^ aI^^IIÎ B^Pf1 c'est-à-dire babal
libbi itmû, « selon le vœu de son cœur, il prononça ». En effet, Brùnn., 8009, a
^TTT flL^ >^y = babal libbi.

Le même ouvrage, OBI., I, text., 68, col. II, 9,14, fournit un autre signe intéressant,
non encore assimilé, et où entre comme élément, croyons-nous, le signe discuté
plus haut. Cette forme en question reproduit tous les éléments de ^^ffî JJy sibir, qui a
le sens de sibirru, hattu, palû. D'où, dans le texte en question, II, 9, 10,

J \< ^ ^yy ^yyy sibirru sahip malàti; II, 14, 4>W JJy KIhz battu

isartu (cf. Samsi Ram., IV, col. I, 28 : hatta esrite (pour eslrte), et Salm., Oh. 11 :
hattu isartu, « sceptre de justice »). Dans Samsi Ram., esrite peut être le féminin
pluriel pour l'abstrait, comme dans le même texte, même colonne, 1. 40, il y a limnêti
pour limutti.

Le même ouvrage, OBI., I, text., 68, col. I, 8, a une variante intéressante du
signe archaïque correspondant à ^j^yy^, n° 3 de mon Recueil de Signes. Les clous
du cjunu, au lieu d'être placés dans le triangle, sont reculés au dehors sur la ligne hori-
zontale, Ê^z^yy ^>^yyy^ ^y = rf u edissisu.

e) ^4 5* ]

Dans les anciens textes, on rencontre fréquemment ce signe : Gud., cyl., A, 27,16;
B, 12, 2, etc. Dans mon Recueil, n° 141, j'avais cru que l'élément enclavé dans le ka
était ^y, parce que l'on rencontre fréquemment et ^ qui est ^y et ^y

ïfyyy, comme je l'ai montré dans le Recueil de Travaux, t. XVII, p. 40. Cette dernicre
assimilation demeure, mais ne vaut rien dans l'application au signe KA -(- x.

Or, ce dernier signe ^*^f <^ _ J alterne avec ^l^k1* dans les noms propres de
personnes si fréquents dans l'onomastique ancienne, ^^^Tf ^*"t~ *^tT' var-

^1^111 *~*"f~ *~WY e^ analogues. J'en ai un exemple tout à fait topique, irrécu-
 
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