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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 22.1900

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Nr. 1-3
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Scheil, Jean-Vincent: Notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes, [11]
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Groff, William: La date du cénotaphe d'Osiris
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https://doi.org/10.11588/diglit.12425#0091

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80

LA DATE DU CÉNOTAPHE D'OSIRIS

sable. Le signe en discussion est donc identique au n° 820 de Brùnnow, avec la valeur
prêtre ou orant (de tel ou tel dieu).

/)

Ce signe, qui a déjà les valeurs lum3 hum, kus, a aussi celle de num, comme je l'ai
montré dans le Recueil, t. XIX, p. 57, par les variantes du nom de la ville de Sima-
nu-um et Sima-^x^.

Or, le même signe a, en outre, la lecture lu, qui n'est, au fond, que la lecture lum
sans mimmation, ou luw. Je rencontre en effet, sur un kudurru babylonien, cette
expression :

ilâni mala ina TAK
annî asbû strasu

piri'su 5^1^ <^ ~Ù~*Z ^TIT^ c'est-à-dire U-se-lu-u.
« Que tous les dieux assis sur cette pierre enlèvent sa progéniture, ses rejetons. »

L'expression se trouve ailleurs, « liselû nannabsu », dans un contexte semblable,
/// R., 43, coi. 3, 30, et IV R., 27, 8, 9.

Paris, novembre 1899.

LA DATE DU CÉNOTAPHE D'OSIRIS1

par

William Groff

On reconnaît bien, par le style du monument, que le cénotaphe d'Osiris est une
œuvre de la basse époque, mais il paraît bien qu'on peut en déterminer encore plus
exactement la date. Sur les quatre faces, il y a des inscriptions dont une partie a été
martelée et dont l'autre est intacte; on peut observer que ce sont les noms et titres du
roi qui ont été plus ou moins effacés, les textes religieux ont été respectés. Il semble
qu'on voulait dégrader le moins possible le monument, car, dans un certain nombre de
cas, là où se trouvent les martelages, les signes sont encore très lisibles. Quelquefois
on a fait disparaître les signes hiéroglyphiques, mais la forme en est restée; enfin, il y a
des endroits où le texte est tout à fait illisible. Malgré les détériorations, une étude de

1. Actuellement au Musée de Gizeh, salle n° 34. — Amélineau, Le Monde illustré, du 16 avril 1898; Les
Fouilles d'Abydos en 1897-1898, p. 303-305; Les Fouilles d'Abydos et la découverte du tombeau d'Osiris,
Comptes rendus de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 4e série, t. XXVI, Paris, 1898, p. 278-287;
Maspero, Observations au sujet de la communication de M. Amélineau, dans les Comptes rendus de l'Aca-
démie des Inscriptions et Belles-Lettres, 4e série, t. XXVI, Paris, 1898, p. 290 et 291; d'après J. Capart, Notes
sur les origines de l'Egypte, extrait de la Reçue de l'Université de Bruxelles (t. IV, 1898-1899, novembre),
p. 18sqq.; F. G., Tlœ American Register (Paris-Loudon), August 6,1898, p. 8; Amélineau, Le Tombeau
d'Osiris, monographie de la découverte faite en 1897, 1898, où sont données, p. 111 sqq., une transcription
et une traduction du texte intact et une partie de ce qui a été martelé.
 
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