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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 22.1900

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Nr. 1-3
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Legrain, Georges: Notes prises à Karnak, [1]
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Naville, Edouard: Figurines égyptiennes de l'époque archaïque
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https://doi.org/10.11588/diglit.12425#0077

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FIGURINES ÉGYPTIENNES DE L'ÉPOQUE ARCHAÏQUE

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du IIIe volume des Antiquités montre cette inscription gravée en grands caractères
tout au travers du ventre de l'animal.

Mariette (Karnak, p. 17) ne mentionne pas ce graffito. Je l'ai'cherché longtemps
sur les sphinx près du pylône. J'ai fini par le retrouver sur l'épaule du sixième sphinx,
rangée sud, en allant de l'ouest à Test. Les caractères n'ont que deux centimètres de
haut.

Le socle du sixième sphinx ayant servi de base â quelques nivellements de la
Commission d'Égypte, son identification nous permettra de tirer certaines indications
sur l'exhaussement du cours du fleuve et du terrain de culture.

Mai 1899.

FIGURINES ÉGYPTIENNES DE L'ÉPOQUE ARCHAÏQUE

PAR

Édouard Naville

ir

(Avec six planches)

La riche collection du Rév. Mac Gregor, à Tamworth, m'a fourni d'autres figurines
archaïques de divers genres, qui sont reproduites dans les planches I à V de ce mémoire.

Les premières, celles des.planches I à III, sont très analogues à celles du Musée
d'Athènes, mais elles sont en albâtre au lieu d'être en terre cuite. Elles sont au nombre
de trois : une figure féminine, une figure masculine et un fragment qui n'est guère
qu'une tête, mais qui appartenait à une figure féminine. Elles ont été achetées à
Londres dans la vente d'une collection particulière; il est donc impossible d'avoir
aucun renseignement sur leur provenance. Comme celles d'Athènes, ces trois figurines
sont des vases, dont l'orifice est au sommet de la tête, l'anse étant formée par une
tresse de cheveux qui aboutit au milieu du dos. L'orifice n'est pas à l'extrémité d'un
cou; la bague plate, plus large que la tête, qui entoure l'orifice, est placée immédiate-
ment sur le crâne.

Si Ton compare la plus grande des figures féminines à celle d'Athènes, on voit que
la pose est la même, c'est encore une femme accroupie qui est près de mettre au monde;
mais la figure d'albâtre est plus grossière que la terre cuite. Le modelé est moins pro-
noncé; la personne est plus ramassée, elle a la tête dans les épaules, c'est à peine,
quand elle est vue de profil, si l'on distingue un cou. Les mains ne sont pas simplement
appliquées contre les jambes, elles tiennent un objet dont la forme rappelle une corne,
et sur lequel nous aurons à revenir, je crois que c'est un emblème phallique. A première
vue, on trouve à la figure d'albâtre un caractère plus archaïque qu'à la terre cuite2.

La figure masculine qui est à côté est l'un de ces nains difformes, au buste

1. Voir Recueil, vol. XXI, p. 212.

2. Une terre cuite du même genre au Musée Britannique a aussi cet emblème entre les mains.

RECUEIL, XXII. — NOUV. SÉR., VI. 9
 
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