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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 34.1912

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Nr. 3-4
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Jéquier, Gustave: Notes et remarques
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https://doi.org/10.11588/diglit.12745#0130

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118 NOTES ET REMARQUES

avoir aucun rapport ; il ne se retrouve du reste pas dans les chap. li à lui du Livre
des Morts, qui sont des rédactions plus récentes de ce chapitre; il est très probable
qu'il s'agit d'une formule ayant fait originairement partie d'un autre texte, disparu
aujourd'hui', et le relatif par lequel elle commence montre en effet que ce n'était pas
une formule isolée.

/wwia es fi r\ |......ini| 9

La phrase se présente de la manière suivante : ( j^T___ç'vwvw M

|j^*.^J$^^jfêlS^P«^ll& "car ie merends<?)

vers le pavillon Men dans Abydos ; à chaque endroit où il me plaît d'être, je m'y
assieds ». Je ne me rends pas compte du sens exact que peut avoir ici le mot mâk :
sa signification ordinaire est « protéger » et le déterminatif ^ au texte B correspondrait
assez bien à cette idée, mais d'un autre côté la préposition indique clairement une
direction, un verbe de mouvement3. Là n'est du reste pas le point important, mais
dans le mot Men, douteux il est vrai comme lecture dans le texte A, mais qui se trouve
confirmé par la version très corrompue du texte B : : ce double "signe n'est autre
qu'une fausse interprétation du signe ^LJ^ qui, en hiéroglyphes cursifs comme en hié-
ratique, peut très facilement être pris pour un „ JL.

Par ce texte nous apprenons donc que le Men était à Abydos; nous savons d'autre
part qu'il se trouvait au milieu de l'aire d'Horus v\ czzzr' ; il faut donc admettre
que cette aire d'Horus était un quartier d'Abydos, et il est dès lors fort naturel qu'elle
soit mentionnée si fréquemment sur les plaquettes royales trouvées dans les tombeaux
d'Om-el-Gaab.

XIX. — Les éléments d'une châsse divine.

Dans le Conte de Khoufou et des Magiciens, il est question à trois reprises'' des

a . deux mots dont le sens n'a pas

S V i I i O AA/WV\ L" J Ci

encore été déterminé : M. Maspero propose d'y voir la caisse des livres sacrés5;
M. Erman verrait plutôt dans l'un le nom d'une construction, dans l'autre les accessoires
de celle-ci", dont ils sont séparés au moment auquel nous reporte le récit.

Le texte est loin d'être précis à ce sujet : il nous présente le roi faisant activement
rechercher ces aptou dont il s'agit de connaître exactement le nombre, et qu'il veut
faire copier fidèlement pour son tombeau : c'est donc un ensemble d'objets ayant sans
aucun doute des vertus magiques importantes pour celui qui les possédera. Enfin l'on

1. Les deux phrases qui précèdent immédiatement notre formule sont également sans aucun rapport direct
avec le «chapitre de ne pas manger d'ordures»; l'une ne se rattache à aucun texte connu, l'autre est em-
pruntée au « chapitre de la réunion de la famille ».

2. Dans B, le <cz> se place entre le nom du pavillon Men et celui de la ville d'Abydos.

3. Pyr. Ounas, 1. 605; cf: Naville, loc. cit.,

4. Pap.Westcar, pl. Vil, 1. 5, 7, etIX, 1. 2.

5. Les Contes populaires, 4e édit., p. 32.

6. Die Mârchen des pap.Wcstcar, 1, p. 43.
 
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