ANTIQUES AU MUSÉE DE BERLIN
De toutes les collections archéolo-
giques de l’Europe, celle de Berlin
est assurément la plus mal logée.
Elle étouffe dans l’espace moitié trop
petit qu’on a pu lui consacrer, en
utilisant tous les coins et recoins,
au rez-de-chaussée de l’ancien mu-
sée et au premier étage du nou-
veau. Les médailles, qui, à Berlin
comme à Londres, à Pétersbourg,
à Vienne, à Naples, à Copenhague,
sont réunies aux autres antiquités,
ont dû descendre dans un sous-sol
obscur et humide. Les sculptures
sont entassées dans deux grandes
et deux petites salles où pénètre
horizontalement un jour douteux.
Seuls, les petits antiques (vases,
terres cuites, petits bronzes, pièces
d’orfèvrerie et gemmes) sont en
belle lumière ; mais les vitrines qui
les contiennent sont si pressées
l’une contre l’autre qu’on peut à peine circuler entre elles, et les objets
De toutes les collections archéolo-
giques de l’Europe, celle de Berlin
est assurément la plus mal logée.
Elle étouffe dans l’espace moitié trop
petit qu’on a pu lui consacrer, en
utilisant tous les coins et recoins,
au rez-de-chaussée de l’ancien mu-
sée et au premier étage du nou-
veau. Les médailles, qui, à Berlin
comme à Londres, à Pétersbourg,
à Vienne, à Naples, à Copenhague,
sont réunies aux autres antiquités,
ont dû descendre dans un sous-sol
obscur et humide. Les sculptures
sont entassées dans deux grandes
et deux petites salles où pénètre
horizontalement un jour douteux.
Seuls, les petits antiques (vases,
terres cuites, petits bronzes, pièces
d’orfèvrerie et gemmes) sont en
belle lumière ; mais les vitrines qui
les contiennent sont si pressées
l’une contre l’autre qu’on peut à peine circuler entre elles, et les objets