DOI Heft:
Nr. 2
DOI Artikel:Nolhac, Pierre de: Trois portraits inédits de Marie-Antoinette
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24871#0133
TROIS PORTRAITS INÉDITS
DE MARIE-ANTOINE T T E
l n y a pas cl iconographie plus riche
et plus variée que celle de Marie-An-
toinette. L’aimable dauphine, la bril-
lante reine, ont inspiré tant de fois
graveurs, sculpteurs et peintrès, qu'on
ne s’étonne point de découvrir encore
des portraits ayant échappé jusqu ici
aux recherches des érudits et des ama-
teurs. Pour les portraits peints, l'essai
qu’avait entrepris ici même le re-
gretté Flammermont1 n'a porté que
sur la première partie de la vie de
Marie-Antoinette et, fort riche en
documents d'archives, n’est pas exempt d'erreurs assez graves clans
la façon de les appliquer aux œuvres d'art. Récemment, mon savant
ami M. Émile Bourgeois s’est occupé avec bonheur des portraits
sculptés. Une publication générale, qui sera prochainement annoncée,
et dont l’information a été poursuivie avec le soin le plus conscien-
cieux, ajoutera aux renseignements qu’on possède beaucoup de révé-
lations nouvelles. Je voudrais faire connaître seulement trois mor-
ceaux, se rapportant à la jeunesse de Marie-Antoinette, et dont
chacun présente un caractère marqué d’originalité.
La plus importante de ces images ignorées de Marie-Antoinette
est sans contredit celle cle Ducreux. Il n’en est pas de plus célèbre
dans la chronique du temps et que les historiens cle nos jours aienl i.
i. V. Gazette des Beaux-Arts, 1897, t, 11, p. 5 et 283 ; 1898, t. 1, p. 183 et 379.
i. — 4e période. 16
DE MARIE-ANTOINE T T E
l n y a pas cl iconographie plus riche
et plus variée que celle de Marie-An-
toinette. L’aimable dauphine, la bril-
lante reine, ont inspiré tant de fois
graveurs, sculpteurs et peintrès, qu'on
ne s’étonne point de découvrir encore
des portraits ayant échappé jusqu ici
aux recherches des érudits et des ama-
teurs. Pour les portraits peints, l'essai
qu’avait entrepris ici même le re-
gretté Flammermont1 n'a porté que
sur la première partie de la vie de
Marie-Antoinette et, fort riche en
documents d'archives, n’est pas exempt d'erreurs assez graves clans
la façon de les appliquer aux œuvres d'art. Récemment, mon savant
ami M. Émile Bourgeois s’est occupé avec bonheur des portraits
sculptés. Une publication générale, qui sera prochainement annoncée,
et dont l’information a été poursuivie avec le soin le plus conscien-
cieux, ajoutera aux renseignements qu’on possède beaucoup de révé-
lations nouvelles. Je voudrais faire connaître seulement trois mor-
ceaux, se rapportant à la jeunesse de Marie-Antoinette, et dont
chacun présente un caractère marqué d’originalité.
La plus importante de ces images ignorées de Marie-Antoinette
est sans contredit celle cle Ducreux. Il n’en est pas de plus célèbre
dans la chronique du temps et que les historiens cle nos jours aienl i.
i. V. Gazette des Beaux-Arts, 1897, t, 11, p. 5 et 283 ; 1898, t. 1, p. 183 et 379.
i. — 4e période. 16