NOTRE CINQUANTENAIRE
EN-TETE DE PAGE ORNANT LE
PREMIER NUMÉRO DE LA
Cl GAZETTE DES BEAUX- A RTS ))
DESSIN DE H E R V Y
Le 1er janvier 1909, la Gazette des
Beaux-Arts entre dans sa cinquante
et unième année. Cet exemple de lon-
gévité, rare pour un périodique fran-
çais, et plus rare encore pour un pério-
dique d'art, ne saurait laisser indiffé-
rente la direction actuelle, qui s'est
depuis longtemps préoccupée de faire
honneur à cette glorieuse échéance. De
tous les vétérans de la première levée, un seul survit aujourd'hui, mais,
absorbéparl’achèvement d’un répertoire immense, il n’a pas eu le loisir
d’évoquer pour nous ses souvenirs et de saluer la mémoire de ses
compagnons de lutte. Aussi la Gazette a-t-elle pensé que le meilleur
hommage à rendre à ses anciens comme à ses nouveaux collabora-
teurs serait, tout simplement, de présenter le tableau sommaire des
principaux travaux parus ici depuis un demi-siècle et dont le pros-
pectus, rédigé par Charles Blanc, avait à l’avance indiqué le but et
prévu le développement. La longueur de ce manifeste ne permet pas
de le reproduire en entier, mais il est du moins facile de le résumer
et d’en extraire les parties essentielles.
Après avoir affirmé — un peu témérairement — qu’un recueil
de cette nature « impossible il y a quinze ans, parce qu’il n’aurait
EN-TETE DE PAGE ORNANT LE
PREMIER NUMÉRO DE LA
Cl GAZETTE DES BEAUX- A RTS ))
DESSIN DE H E R V Y
Le 1er janvier 1909, la Gazette des
Beaux-Arts entre dans sa cinquante
et unième année. Cet exemple de lon-
gévité, rare pour un périodique fran-
çais, et plus rare encore pour un pério-
dique d'art, ne saurait laisser indiffé-
rente la direction actuelle, qui s'est
depuis longtemps préoccupée de faire
honneur à cette glorieuse échéance. De
tous les vétérans de la première levée, un seul survit aujourd'hui, mais,
absorbéparl’achèvement d’un répertoire immense, il n’a pas eu le loisir
d’évoquer pour nous ses souvenirs et de saluer la mémoire de ses
compagnons de lutte. Aussi la Gazette a-t-elle pensé que le meilleur
hommage à rendre à ses anciens comme à ses nouveaux collabora-
teurs serait, tout simplement, de présenter le tableau sommaire des
principaux travaux parus ici depuis un demi-siècle et dont le pros-
pectus, rédigé par Charles Blanc, avait à l’avance indiqué le but et
prévu le développement. La longueur de ce manifeste ne permet pas
de le reproduire en entier, mais il est du moins facile de le résumer
et d’en extraire les parties essentielles.
Après avoir affirmé — un peu témérairement — qu’un recueil
de cette nature « impossible il y a quinze ans, parce qu’il n’aurait