EXPOSITION DE
CENT PORTRAITS DE FEMMES
DU XVIIIe SIÈCLE
Paris a pris depuis quel-
ques années l’agréable habi-
tude de se voir offrir à chaque
renouveau un régal dont,
loin de se lasser, il semble
do plus en plus triand : en
avril ou mai s’ouvre une ex-
position spéciale qui, sans
faire concurrence aux tradi-
tionnels et monotones Salons
et aux innombrables exhibi-
tions particulières, révèle à
la foule une série d’œuvres
sorties presque toujours de
collections privées et résu-
mant soit une phase de l’his-
toire de l’art, soit l’évolution
de tel ou tel procédé tech-
nique. Cette année, la Société
de secours aux familles des marins français naufragés a opéré, avec
le généreux concours de l’Angleterre, la réunion de cent portraits
de femmes du xvme siècle peints par les maîtres les plus renommés
des deux côtés du détroit.
Parmi les difficultés de toute nature que présente une entreprise
de ce genre, il faut placer au premier rang celles d’épargner autant
que possible aux visiteurs doués de quelque mémoire la sensation du
« déjà vu » et de trouver le local et la décoration indispensables pour
mettre en valeur les objets sortis de leur cadre ordinaire. Sur ces
deux points toutes nos félicitations sont dues à M. Armand Dayot
— 4e PÉRIODE.
LA DEMOISELLE DU CORNOUAILLES,
PAR J. O PIE
(Collection de M- Léopold Hirsch.j
I.
61
CENT PORTRAITS DE FEMMES
DU XVIIIe SIÈCLE
Paris a pris depuis quel-
ques années l’agréable habi-
tude de se voir offrir à chaque
renouveau un régal dont,
loin de se lasser, il semble
do plus en plus triand : en
avril ou mai s’ouvre une ex-
position spéciale qui, sans
faire concurrence aux tradi-
tionnels et monotones Salons
et aux innombrables exhibi-
tions particulières, révèle à
la foule une série d’œuvres
sorties presque toujours de
collections privées et résu-
mant soit une phase de l’his-
toire de l’art, soit l’évolution
de tel ou tel procédé tech-
nique. Cette année, la Société
de secours aux familles des marins français naufragés a opéré, avec
le généreux concours de l’Angleterre, la réunion de cent portraits
de femmes du xvme siècle peints par les maîtres les plus renommés
des deux côtés du détroit.
Parmi les difficultés de toute nature que présente une entreprise
de ce genre, il faut placer au premier rang celles d’épargner autant
que possible aux visiteurs doués de quelque mémoire la sensation du
« déjà vu » et de trouver le local et la décoration indispensables pour
mettre en valeur les objets sortis de leur cadre ordinaire. Sur ces
deux points toutes nos félicitations sont dues à M. Armand Dayot
— 4e PÉRIODE.
LA DEMOISELLE DU CORNOUAILLES,
PAR J. O PIE
(Collection de M- Léopold Hirsch.j
I.
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