DÉJEUNER SOUS LES CERISIERS EN FLEURS
ESTAMPE EN NOIR REHAUSSÉE DE VERMILLON, PAR H I S HIK A V A MORONOBOU
(Collection de M. Marcel Bing1.)
LES PRIMITIFS DE L’ESTAMPE JAPONAISE
L’exposition des Primitifs japonais au Pavillon de Marsan1
aura été une véritable bonne fortune pour tous ceux qui
s’intéressent à l’estampe japonaise. Nos collections publiques
sont, en effet, fort pauvres en œuvres de l’Oukiyoyé; le Cabinet des
estampes, en dehors de l’admirable collection de livres deM. Duret,
ne possède qu’un très petit nombre de gravures japonaises ; le Louvre,
heureusement, en renferme un plus grand nombre, mais sa collection
est relativement très limitée, en comparaison des ensembles réunis
par certains collectionneurs parisiens. C’est à ces collectionneurs,
dont l’amabilité est devenue légendaire, que l’on doit d’avoir ainsi
pu étudier, par des comparaisons utiles, les origines de la gravure
au Japon, assez embrouillées jusqu’ici. Nous ne saurions donc trop
les remercier d’avoir consenti à se séparer d’une partie de leurs
collections pour cette exposition, due à l’initiative de M. Raymond
Kœchlin, et qui, organisée par lui avec goût et méthode, réunissait
1. Ouverte du 23 janvier au 7 mars. — MM. P. Yignier et Inada, qui préparent
en ce moment un catalogue de celte exposition, ont bien voulu nous prêter quel-
ques-unes de leurs notes; nous tenons à les en remercier, ainsi que M. Longuet
qui a favorisé l’illustration de cet article.
ESTAMPE EN NOIR REHAUSSÉE DE VERMILLON, PAR H I S HIK A V A MORONOBOU
(Collection de M. Marcel Bing1.)
LES PRIMITIFS DE L’ESTAMPE JAPONAISE
L’exposition des Primitifs japonais au Pavillon de Marsan1
aura été une véritable bonne fortune pour tous ceux qui
s’intéressent à l’estampe japonaise. Nos collections publiques
sont, en effet, fort pauvres en œuvres de l’Oukiyoyé; le Cabinet des
estampes, en dehors de l’admirable collection de livres deM. Duret,
ne possède qu’un très petit nombre de gravures japonaises ; le Louvre,
heureusement, en renferme un plus grand nombre, mais sa collection
est relativement très limitée, en comparaison des ensembles réunis
par certains collectionneurs parisiens. C’est à ces collectionneurs,
dont l’amabilité est devenue légendaire, que l’on doit d’avoir ainsi
pu étudier, par des comparaisons utiles, les origines de la gravure
au Japon, assez embrouillées jusqu’ici. Nous ne saurions donc trop
les remercier d’avoir consenti à se séparer d’une partie de leurs
collections pour cette exposition, due à l’initiative de M. Raymond
Kœchlin, et qui, organisée par lui avec goût et méthode, réunissait
1. Ouverte du 23 janvier au 7 mars. — MM. P. Yignier et Inada, qui préparent
en ce moment un catalogue de celte exposition, ont bien voulu nous prêter quel-
ques-unes de leurs notes; nous tenons à les en remercier, ainsi que M. Longuet
qui a favorisé l’illustration de cet article.