L’EXPOSITION D’ÉTUDES, DESSINS ET PASTELS
DE M. DAGNAN-BOUVERET
A LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES BEAUX-ARTS
M. Da gnan-Bouveret est au
jourd’hui l’un de nos peintres
les plus estimés par ses con-
frères et les plus appréciés par
les amateurs. C’est aussi l’un de
ceux dont l’évolution imagina-
tive et technique, depuis une
trentaine d’années, a le plus
agréablement reflété, successi-
vement, les curiosités si diverses
et multiples de l’esprit moderne
et de Pâme contemporaine.
Cette lente évolution s’est ac-
complie chez lui, sans fracas,
sans réclame, par une conti-
nuité de labeur consciencieux,
d’une façon si simple et si na-
turelle, qu’on a toujours dû la
suivre avec intérêt et sympa-
thie. Depuis ses débuts classiques et romanesques, en 187G et 1877
(Orphée et les Bacchantes, Bacchus enfant, Atcilante, Manon Lescaut,
H amie t), alors qu’il obtenait le second grand prix de Rome, depuis
ses très libres études réalistes de scènes populaires et bourgeoises
[Noce chez le photographe, Bénédiction de jeunes époux en Franche-
Comté, Un accident) jusqu’à ces chefs-d’œuvre d’observation émue et
de poésie rustique ou religieuse, justement applaudies : Le Pain bénit,
Pardon en Bretagne, Bretonnes au 'pardon, Les Conscrits, La Vierge,
PORTRAIT DE M. DAGNAN-BOUVERET.
DESSIN DE L’ARTISTE
(Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts.)
I.
4e PÉRIODE.
DE M. DAGNAN-BOUVERET
A LA SOCIÉTÉ NATIONALE DES BEAUX-ARTS
M. Da gnan-Bouveret est au
jourd’hui l’un de nos peintres
les plus estimés par ses con-
frères et les plus appréciés par
les amateurs. C’est aussi l’un de
ceux dont l’évolution imagina-
tive et technique, depuis une
trentaine d’années, a le plus
agréablement reflété, successi-
vement, les curiosités si diverses
et multiples de l’esprit moderne
et de Pâme contemporaine.
Cette lente évolution s’est ac-
complie chez lui, sans fracas,
sans réclame, par une conti-
nuité de labeur consciencieux,
d’une façon si simple et si na-
turelle, qu’on a toujours dû la
suivre avec intérêt et sympa-
thie. Depuis ses débuts classiques et romanesques, en 187G et 1877
(Orphée et les Bacchantes, Bacchus enfant, Atcilante, Manon Lescaut,
H amie t), alors qu’il obtenait le second grand prix de Rome, depuis
ses très libres études réalistes de scènes populaires et bourgeoises
[Noce chez le photographe, Bénédiction de jeunes époux en Franche-
Comté, Un accident) jusqu’à ces chefs-d’œuvre d’observation émue et
de poésie rustique ou religieuse, justement applaudies : Le Pain bénit,
Pardon en Bretagne, Bretonnes au 'pardon, Les Conscrits, La Vierge,
PORTRAIT DE M. DAGNAN-BOUVERET.
DESSIN DE L’ARTISTE
(Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts.)
I.
4e PÉRIODE.