DOI Heft:
Nr. 4
DOI Artikel:Marguery, Henry; Thoré, Théophile [Bearb.]; Thoré, Théophile [Gefeierte Pers.]: Un pionnier de l'histoire de l'art: Thoré-Bürger, [1]
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24945#0261
UN PIONNIER DE L HISTOIRE DE L’ART:
T H O R É - B Ü R GE R
(premier article)
ers l’extrémité des salles de la Sculpture moderne
du Louvre, dans le cabinet consacré à David
d’Angers, décoré entièrement des médaillons du
maître, près de la haute fenêtre, à gauche et
dans l’ombre, le visiteur attentif aperçoit un
curieux profil d’homme portant gravé dans le
bronze « T. Thoré, 1847' » : les cheveux rejetés
en arrière découvrent un front vaste et bombé,
l’œil est bien enchâssé, le nez court surmonte
une épaisse moustache qui se perd dans une
barbe abondante et frisée, le regard rêveur étend
sur toute la physionomie un voile de tristesse. C’est le même homme que
nous retrouvons dans une lithographie de la même époque2 et plus tard
aussi sous des traits vieillis dans une gravure de Flameng3 ; mais cette
expression de penseur, elle disparaît dans les dessins satiriques4 qui campent
1. Ce médaillon est reproduit photographiquement dans Les médaillons de David d’An-
gers, réunis et publiés par son fils. Paris, Lahure, 1867.
Jacquemart en fit une gravure reproduite dans Les Salons de Thoré, 1868 et dans Les
Salons. Etude de critique et d’esthétique, i8g3.
2. Lithographie en noir de G. Hocher. Éditée par La Propagande socialiste, et portant
la mention: « T. Thoré. Rédacteur de la Vraie République ».
3. Portrait reproduit dans Les Salons de Burger. 1870 ; — et dans Les Salons. Elude
de critique et d’esthétique de W. Bürger, i8g3.
4. Cham, Thoré chevauchant le « Constitutionnel » N° gg du Charivari, ier avril 1847.
Bertall, Thoré et P. Leroux. N° 4o du Journal pour rire, 4 novembre 1848.
Le Musée de Dunkerque conserve une statuette en plâtre représentant Thoré debout
la canne à la main (Anonyme. N° 45 du catalogue de 1891).
— 5e PÉRIODE.
xi.
3o
T H O R É - B Ü R GE R
(premier article)
ers l’extrémité des salles de la Sculpture moderne
du Louvre, dans le cabinet consacré à David
d’Angers, décoré entièrement des médaillons du
maître, près de la haute fenêtre, à gauche et
dans l’ombre, le visiteur attentif aperçoit un
curieux profil d’homme portant gravé dans le
bronze « T. Thoré, 1847' » : les cheveux rejetés
en arrière découvrent un front vaste et bombé,
l’œil est bien enchâssé, le nez court surmonte
une épaisse moustache qui se perd dans une
barbe abondante et frisée, le regard rêveur étend
sur toute la physionomie un voile de tristesse. C’est le même homme que
nous retrouvons dans une lithographie de la même époque2 et plus tard
aussi sous des traits vieillis dans une gravure de Flameng3 ; mais cette
expression de penseur, elle disparaît dans les dessins satiriques4 qui campent
1. Ce médaillon est reproduit photographiquement dans Les médaillons de David d’An-
gers, réunis et publiés par son fils. Paris, Lahure, 1867.
Jacquemart en fit une gravure reproduite dans Les Salons de Thoré, 1868 et dans Les
Salons. Etude de critique et d’esthétique, i8g3.
2. Lithographie en noir de G. Hocher. Éditée par La Propagande socialiste, et portant
la mention: « T. Thoré. Rédacteur de la Vraie République ».
3. Portrait reproduit dans Les Salons de Burger. 1870 ; — et dans Les Salons. Elude
de critique et d’esthétique de W. Bürger, i8g3.
4. Cham, Thoré chevauchant le « Constitutionnel » N° gg du Charivari, ier avril 1847.
Bertall, Thoré et P. Leroux. N° 4o du Journal pour rire, 4 novembre 1848.
Le Musée de Dunkerque conserve une statuette en plâtre représentant Thoré debout
la canne à la main (Anonyme. N° 45 du catalogue de 1891).
— 5e PÉRIODE.
xi.
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