LA COLLECTION HOLFORD1
i le château de la Belle-au-bois-dormant a jamais existé,
c’est à coup sûr eu Angleterre. Qu'il ait pu se trouver
en plein Londres, dans le quartier le plus aristocratique
de la capitale, un magnifique palais à l’italienne, rem-
pli de chefs-d’œuvre, des caves au grenier, et obstiné-
ment fermé, pendant un demi-siècle, aux curieux de
deux générations, c’est déjà un fait assez remarquable,
mais dont on pourrait, à Paris même, citer plus d’un
parallèle. Du moins n’en pouvait-on dissimuler l’existence et les historiens
de l’art n’ignoraient nullement l’importance de cette galerie, même s’ils
n’avaient pas été assez heureux pour s’en assurer par eux-mêmes. Ce qui est
plus singulier, ce qui ne pouvait guère se produire qu’en Angleterre, c’est
que la maison de ville se doublait d'une maison de campagne, non moins
majestueuse, non moins riche en œuvres d’art et dont l’existence même était
demeurée inconnue à ceux qui, comme nos collaborateurs Sir Herbert Cook
etM. Berenson, avaient fouillé depuis trente ans jusqu’aux moindres recoins
de la campagne anglaise.
En attendant un inventaire raisonné des trésors de Dorchesler House,
voici un choix des peintures conservées à Westonbirt, dans le Gloucester-
shire, résidence de campagne du grand amateur Robert Stayner Holford
(1808-1892) et de son fds Sir George Holford, possesseur actuel des collec-
tions paternelles.
1. The Holford collection, illuslraled with one hundred and one plates, selected from twelve
i lluminaled manuscripts al Dorchesler House and one hundred and seven pictures al Weston-
birt in Gloucestershire, privately printed for Sir George Holford and members of the Burling-
ton Fine Arts Club who subscribed al the Winter Exhibition, 1921-2 (Londres, 1924. In-4),
92-iv pp. et 101 pl., dont 2 en héliogravure et 99 en phototypie,
i le château de la Belle-au-bois-dormant a jamais existé,
c’est à coup sûr eu Angleterre. Qu'il ait pu se trouver
en plein Londres, dans le quartier le plus aristocratique
de la capitale, un magnifique palais à l’italienne, rem-
pli de chefs-d’œuvre, des caves au grenier, et obstiné-
ment fermé, pendant un demi-siècle, aux curieux de
deux générations, c’est déjà un fait assez remarquable,
mais dont on pourrait, à Paris même, citer plus d’un
parallèle. Du moins n’en pouvait-on dissimuler l’existence et les historiens
de l’art n’ignoraient nullement l’importance de cette galerie, même s’ils
n’avaient pas été assez heureux pour s’en assurer par eux-mêmes. Ce qui est
plus singulier, ce qui ne pouvait guère se produire qu’en Angleterre, c’est
que la maison de ville se doublait d'une maison de campagne, non moins
majestueuse, non moins riche en œuvres d’art et dont l’existence même était
demeurée inconnue à ceux qui, comme nos collaborateurs Sir Herbert Cook
etM. Berenson, avaient fouillé depuis trente ans jusqu’aux moindres recoins
de la campagne anglaise.
En attendant un inventaire raisonné des trésors de Dorchesler House,
voici un choix des peintures conservées à Westonbirt, dans le Gloucester-
shire, résidence de campagne du grand amateur Robert Stayner Holford
(1808-1892) et de son fds Sir George Holford, possesseur actuel des collec-
tions paternelles.
1. The Holford collection, illuslraled with one hundred and one plates, selected from twelve
i lluminaled manuscripts al Dorchesler House and one hundred and seven pictures al Weston-
birt in Gloucestershire, privately printed for Sir George Holford and members of the Burling-
ton Fine Arts Club who subscribed al the Winter Exhibition, 1921-2 (Londres, 1924. In-4),
92-iv pp. et 101 pl., dont 2 en héliogravure et 99 en phototypie,