J A C Q U E S-PH1LI PPE BOUC H A R D O N
SCULPTEUR DU ROI DE SUÈDE
(deuxième article1)
II
L’ARTISTE
De l’époque qui précède le départ de Bouchardon pour la Suède nous
ne connaissons aucune œuvre qui puisse lui être attribuée avec cer-
titude. Est-il donc impossible de retrouver sa main dans quelques-
unes des sculptures signées du nom de son frère, de 1735 à i“4i, c’est à-dire
à une époque où Jacques-Philippe travaillait dans l’atelier de son aîné? Edme
exécuta, au cours de ces années, toute une série de commandes importantes
qui impliquent nécessairement un appel à la collaboration de ses élèves et,
par suite, à celle de son frère cadet. Parmi ces œuvres, trois sont particu-
lièrement à noter :
Les figures en pied de Saint-Sulpice (le Christ, une Mater Dolorosa et huit
apôtres), commandées par contrats en 1738-1734, mais partiellement achevées
postérieurement au départ de Jacques-Philippe pour la Suède. La critique
. V. Gazette des Beaux-Arts, 1925, t. I, p. g5.
SCULPTEUR DU ROI DE SUÈDE
(deuxième article1)
II
L’ARTISTE
De l’époque qui précède le départ de Bouchardon pour la Suède nous
ne connaissons aucune œuvre qui puisse lui être attribuée avec cer-
titude. Est-il donc impossible de retrouver sa main dans quelques-
unes des sculptures signées du nom de son frère, de 1735 à i“4i, c’est à-dire
à une époque où Jacques-Philippe travaillait dans l’atelier de son aîné? Edme
exécuta, au cours de ces années, toute une série de commandes importantes
qui impliquent nécessairement un appel à la collaboration de ses élèves et,
par suite, à celle de son frère cadet. Parmi ces œuvres, trois sont particu-
lièrement à noter :
Les figures en pied de Saint-Sulpice (le Christ, une Mater Dolorosa et huit
apôtres), commandées par contrats en 1738-1734, mais partiellement achevées
postérieurement au départ de Jacques-Philippe pour la Suède. La critique
. V. Gazette des Beaux-Arts, 1925, t. I, p. g5.