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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 11.1925

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https://doi.org/10.11588/diglit.24945#0283

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BIBLIOGRAPHIE

Musée royal des Beaux-Arts de Belgique. —
i. Catalogue de la peinture ancienne (Fie-
rens-Gevaert et Arthur Laes). Bruxelles, 1922.
In-12, 352 p., 54 illustr.

2. Catalogue de la sculpture (Marguerite De-
vigne). Bruxelles, 1922. In-12, 162 p.,

25 illustr.

n attendant le « grand catalogue » critique,

4 qui, espérons-le, ne se fera pas trop
attendre, MM. Fierens-Gevaert et A. Laes
nous donnent ici un catalogue sommaire de
957 tableaux anciens du Musée de Bruxelles, la
plupart exposés dans 4 salles, quelques-uns dans
les réserves. La disposition adoptée est l’ordre
alphabétique des noms des artistes ; les ano-
nymes sont classés par écoles ; par une heureuse
inspiration, les numéros de l’ancien catalogue
Wauters (1906-1913) ont été conservés. Les
notices sont brèves, mais donnent l’essentiel.
Les attributions, conformes à celles qu’on lit sur
les cartels, sont l’œuvre d’un petit jury composé
de MM. A. J. Wauters, Hulin de Loo, Verlant,
Fierens, dont deux membres hélas ! ne sont plus
vivants. A la fin une cinquantaine d’illustrations
reproduisent les œuvres principales, y compris le
beau volet (Jérémie) du « maître de l’Annoncia-
tion d’Aix » qu’on a pu admirer à la récente
exposition belge de Paris et qui est entré au
Musée en 1923. On cherche vainement une table
des illustrations : c’est à peu près la seule lacune
dans cet excellent opuscule où l’on sent, à chaque
détail (jusque dans les feuillets blancs réservés
pour les notes du visiteur), le sens éminemment
pratique de M. Fierens.

Le catalogue des sculptures de MIle Devigne,
établi sur les mêmes principes1, quoique traitant
d’œuvres moins capitales, ne mérite pas un
moindre éloge. Il représente même un progrès
plus marqué sur le très sommaire catalogue qu’il
remplace, celui d’Hymans. Beaucoup d’attri-
butions ont été rectifiées (p. ex. les cariatides de
J. G. de Gock), les notices, quoique succinctes,
sont très documentées et entièrement nouvelles ;

1. On lit en tête de ce catalogue : « la galerie de
sculpture est située au Musée ancien, mais un certain
nombre d’œuvres sont placées au Musée moderne. »
On aimerait savoir lesquelles et pourquoi. Il y en a
d’ailleurs aussi au Musée de l’armée (n° 553 par ex.).

il en est de même de l’historique, si joliment
présenté, de la collection. Les lecteurs de la
Gazette, qui ont eu la primeur du travail de
Mlle D. sur le sculpteur Ollivier de Marseille,
apprendront avec intérêt que les dates de sa
naissance ( 173g) et de sa mort (1788) ont été
récemment déterminées par M. Sander Pierron.

t . r .

Fierens-Gevaert. — La peinture au Musée
ancien de Bruxelles. 2e édition. Bruxelles et
Paris, Yan Oest, 1923. In-8 jésus, 120 p.,
162 pl.

Cette promenade à travers les chefs-d’œuvre
du Musée de Bruxelles a paru pour la
première fois en 1913. M. Fierens-
Gevaert a entièrement refondu son premier tra-
vail, notamment la partie relative à l’ancienne
école flamande, pour y incorporer les résultats
de la critique la plus récente. Quelques sup-
pressions — comme l’index des peintres cités —
sont moins heureuses ; des indications pratiques
de ce genre, tout en permettant de consulter
rapidement ce beau livre avant une visite au
Musée, n’auraient empêché personne de le lire
en entier, comme il le mérite. Car M. F.-G.
n’est pas seulement un historien de l’art très bien
informé, d’esprit très large, mais un écrivain
brillant, alerte et coloré, parfois seulement un
peu tarabiscoté ou, à l’inverse, trop indulgent
pour le jargon du journalisme d’art. Le choix des
œuvres reproduites est abondant— 162 planches
dont quelques-unes renferment deux sujets — et
les similis, quoique un peu gris, sont lisibles1.

T . R .

Max J. Friedlânder. — Peter Bruegel. Berlin,
Propylaen Verlag, 1921. In-8, 202 p., 101
illustrations.

M"ême après l’ouvrage classique de Hulin
%/1 de Loo et René van Bastelaer (1907) il
1 ▼ J y avait place pour une étude de ce
genre, plus accessible au grand public lettré et
à qui la compétence bien connue de l’auteur

1. A la dernière planche, légende, lire Sir Joshua
Reynolds et non Josuah.
 
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