LES BRONZES FRANÇAIS DU XVIIe SIÈCLE
6
AU MUSÉE DE L’ERMITAGE
v collection de bronzes de l’Ermitage, qui
n est pas encore étudiée ni publiée dans son
ensemble, contient beaucoup d’œuvres de
l’époque du baroque.
Une quantité considérable de ces bronzes
entra à l’Ermitage avec la collection particu-
lière de sa fondatrice, l’impératrice Cathe-
rine II. Mécène infatigable, elle recherchait
partout les objets d'art en payant largement
et était secondée dans ses achats par Diderot,
son correspondant. Cette passion pour les
petits bronzes, tellement à la mode au xvme siècle, envahit l’aristocratie
russe, qui s'empressa en allant à l'étranger d v acquérir des statuettes et
des groupes ravissant l’œil par leur fine ciselure et leur patine luisante.
C’est ainsi qu’un nombre assez important de beaux bronzes français et
italiens des xvie et xvue siècles se trouva importé en Russie. L’Ermitage en
compte toute une série, surtout des œuvres françaises du style baroque que
nous espérons publier prochainement dans les comptes rendus de notre musée.
En premier lieu, citons le célèbre Louis XIV, statue équestre par François
Girardon (IL 108 centimètres, L. 91 centimètres), une des réductions peu
nombreuses de ce monument qui s’élevait autrefois sur la place Vendôme.
Viennent après les fameux Chevaux des Tuileries, par Antoine Coyzevox :
Mercure et la Gloire sur des Pégases (H. 5g centimètres, L. 57 centimètres)
d’une belle fonte du commencement du xvmc siècle ; l’intérêt en est rehaussé
par la différence considérable avec leurs originaux de marbre.
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AU MUSÉE DE L’ERMITAGE
v collection de bronzes de l’Ermitage, qui
n est pas encore étudiée ni publiée dans son
ensemble, contient beaucoup d’œuvres de
l’époque du baroque.
Une quantité considérable de ces bronzes
entra à l’Ermitage avec la collection particu-
lière de sa fondatrice, l’impératrice Cathe-
rine II. Mécène infatigable, elle recherchait
partout les objets d'art en payant largement
et était secondée dans ses achats par Diderot,
son correspondant. Cette passion pour les
petits bronzes, tellement à la mode au xvme siècle, envahit l’aristocratie
russe, qui s'empressa en allant à l'étranger d v acquérir des statuettes et
des groupes ravissant l’œil par leur fine ciselure et leur patine luisante.
C’est ainsi qu’un nombre assez important de beaux bronzes français et
italiens des xvie et xvue siècles se trouva importé en Russie. L’Ermitage en
compte toute une série, surtout des œuvres françaises du style baroque que
nous espérons publier prochainement dans les comptes rendus de notre musée.
En premier lieu, citons le célèbre Louis XIV, statue équestre par François
Girardon (IL 108 centimètres, L. 91 centimètres), une des réductions peu
nombreuses de ce monument qui s’élevait autrefois sur la place Vendôme.
Viennent après les fameux Chevaux des Tuileries, par Antoine Coyzevox :
Mercure et la Gloire sur des Pégases (H. 5g centimètres, L. 57 centimètres)
d’une belle fonte du commencement du xvmc siècle ; l’intérêt en est rehaussé
par la différence considérable avec leurs originaux de marbre.