L' art: revue hebdomadaire illustrée (8.1882 (Teil 3))

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de vendre

Si je ne connais rien de plus vil que
calomniateurs ou de s'associer de propos délibéré à leur ignoble besogne
— question d’affinités sans doute ! — je ne tiens pas pour beaucoup plus
honorable l’écrivain qui, ayant commis involontairement une erreur, ne
s'empresse pas de la rectifier, dès qu'il s’en aperçoit ou qu'il en est
averti. Attendre qu’on vous le demande est déjà de trop. S’y refuser,
c’est se déclarer digne de tous les mépris. Certaines gens, il est vrai, ont
la nostalgie de la boue. N’en a-t-on pas vu se jeter avec délices, comme
si c’était leur propre bien, sur les mensonges payés de spadassins de
plume, les citer avec enthousiasme, eux et les journaux dans lesquels ils
opèrent, afin de ne pas laisser échapper une occasion d’y ajouter à leur
tour d’autres insinuations non moins venimeuses, dont il leur serait impos-
sible de justifier un iota ? Et dire que dans ce joli monde-là, se trouvent
jusqu’à des gens qui signent en qualité de rédacteurs en chef! C’est

urne a

i. Voir l’Art, 8e année, lorae II, pages 9:
et tome III, page 37.

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Encadrement compose et dessine pour ci l^Art » par J. Habert*Dys.

Tome XXX.

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