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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 8.1882 (Teil 3)

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Davillier, le Baron Ch.: Les origines de la porcelaine en Europe
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https://doi.org/10.11588/diglit.19460#0285

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Bordure d’un plat de porcelaine des médicis.
Collection de M. le baron Davillier.) — Gravure tirée de : les Origines de la Porcelaine en Europe.

LES

ORIGINES DE LA PORCELAINE EN EUROPE'

La bouteille carrée du musée de Sèvres est la
plus ancienne porcelaine des Médicis qui porte une
date : celle de 1581. Pendant les trois années sui-
vantes, nous manquons de renseignements. Heureu-
sement un document inédit, emprunté à des archives
vénitiennes, nous permet de montrer qu’en 1584 la
fabrication devait avoir atteint assez d’importance et
de perfection relative pour qu’un Vénitien, apparte-
nant à la grande famille ducale des Cornaro, s’adressât
aux « maîtres au service du grand-duc », pour leur
commander un service de vingt pièces.
Voici cette intéressante correspondance, dans
laquelle il est question, au commencement, de choses
étrangères à notre sujet :

« Avec la présente, vous recevrez l’anneau et la
turquoise, que vous donnerez à Ferigo, et je vous
recommande de remettre ces objets en personne,
pour qu’ils ne se perdent pas. D’abord, je vous avertis
que si la Honorata et son mari ne sont pas d’avis
de lui donner l’anneau, vous lui donnerez seulement la turquoise, en le remerciant en mon nom
du grand dérangement qu’il a éprouvé.



Vase de porcelaine des .médicis.
(Collection de M. Alessandro Castellani.)
Gravure tirée de : les Origines de la Porcelaine en Europe.

1. M. ie baron Davillier publie dans la Bibliothèque internationale de l’Art un volume qui porte ce titre : les Origines de la Por-
celaine en Europe. Nous en détachons le chapitre V, que nous donnons en primeur à nos abonnés.
Pour éviter toute obscurité, nous croyons devoir ajouter la table des chapitres qui précèdent.
Chapitre premier. — Ancienneté des porcelaines de l'extrême Orient. — Leur introduction en Europe; elles y étaient connues au
moyen âge. ■— Ambiguïté du nom dans les anciens documents. — Pièces montées en or et en argent aux xv” et xvie siècles. — Les porce-
laines orientales en bleu et blanc recherchées au xv° siècle. — Elles servent de modèles à certaines pièces des Médicis. — Inventaires
d’Isabelle la Catholique, de Charles-Quint et d’autres princes et princesses d’Espagne; celui de Philippe II comprend plus de trois mille
pièces de porcelaine orientale.
Chapitre 11. — Porcelaine fabriquée à Venise, à l’imitation de celle d’Orient, vers la fin du xv° siècle et au commencement du xvi°. —
Maître Antonio, l’alchimiste. — La porcellana ficta. contrafatta, contrahecha. — Pièces commandées à Venise en i 519 par Alphonse I0'', duc
d’Este et de Ferrare. — Vasari est le premier à faire mention de la poterie translucide italienne. — Premiers essais faits à Ferrare par le
duc Alphonse IL — Camillo da Urbino. — Recette de la porcelaine de Ferrare.
Chapitre III. — Les porcelaines des Médicis sont restées longtemps ignorées. — Apparition des premières pièces connues pn 1859. —
Extraits de nombreux auteurs qui ont mentionné la porcelaine européenne depuis le xvi” siècle jusqu’à nos jours. — Pièces signalées au
xviic siècle.
Chapitre IV. —Essais de porcelaine au xvi° siècle, signalés à Pesaro et à Turin. — Le grand-duc François de Médicis. — Ses
goûts et ses occupations, d’après la relation de l'ambassadeur vénitien Andrea Gussoni. ■— Recette des porcelaines de Florence, d’après
un manuscrit de la bibliothèque Magliabecchiana. — Difficultés que .présente leur classement. — Leurs différentes marques. — Une pièce
datée de 1581, et une autre de 1587.
 
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