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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 13.1888

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Nr. 9-10
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Deglane, Henri: Le palais des Césars au Mont Palatin, [3]
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https://doi.org/10.11588/diglit.25603#0237

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LE PALAIS DES CESARS AU MONT PALATIN

(Planches 21, 22, 23 et 30).

[Suite et fin').

8. — Peristylium.

Au delà des trois salles principales que nous venons de décrire, vient le peristylium,
grand rectangle de plus de 3.000 mètres de superficie, décoré sur ses quatre faces d’un
portique de colonnes cannelées en porta-santa ou marmor iassense, comme le montrent
les fragments trouvés sur le fieu même. Des bases et chapiteaux d’ordre composite,
trouvés également en cet endroit, permettent d’en reconstituer l’ordonnance. Au fond
du péristyle, s’ouvre largement le triclinium, sur le seuil duquel on peut distinguer
encore l’emplacement des colonnes, au nombre de six; et comme l’entrecolonnement
devait correspondre à celui du péristyle, cela permet d’établir que le portique compor-
tait treize entrecolonnements dans le sens de la longueur, contre onze pour la largeur.

Le bras droit du péristyle donne accès, par trois portes, à un certain nombre de salles,
de moindres dimensions que les précédentes, mais remarquables par la variété de leurs
formes. Elles sont au nombre de huit, disposées symétriquement d’un côté et de l’autre
d’une salle centrale octogone, dans les parois de laquelle sont pratiquées trois grandes
portes et quatre grandes niches semblables. Cette salle formait une sorte de vestibule
par lequel on pénétrait de la place au centre de l’édifice. *

Quelle était la destination de ces salles? Faut-il y reconnaître les exedrae, entourées
de bancs, où, selon Vitruve (lib. V, cap. xi), « les philosophes, les rhéteurs et autres gens
de lettres viennent s’asseoir pour y discuter sur leurs travaux » ? La forme circulaire
de la plupart de ces salles, ayant au fond de l’abside un enfoncement rectangulaire où
pouvait se placer l’orateur, donnerait quelque fondement à cette supposition.

On ne risque rien, en tout cas, d’y voir des salles de repos et de conversation, proba-
blement les zetae aestivales (chambres d’été1 2), dont parle le manuscrit de l’abbaye de
Farfa, dans sa description du palais impérial3.

La chambre la plus rapprochée du triclinium possède encore, avec une partie de son
dallage de marbre, un circuit de caniveaux de même matière, prouvant que l’eau devait
y jouer un rôle important.

1. Voir plus haut, Gazette archéologique, p. 124 et
\ 43.

2. Le manuscrit du Vatican (Bibl. vat. 3354) contient

une légère variante de l’explication de zetae aestivales. il
dit chambres que l’on rafraîchit en amenant de l’eau.

3. Mabillon, Ann. ord. S. Benedicti, loin II. p. 383
 
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