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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 20.1866

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Nr. 4
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Galichon, Émile: De quelques eaux fortes et dessins de Paul Potter
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https://doi.org/10.11588/diglit.19277#0404

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392

GAZETTE DES BEAUX-ARTS.

que Weigel a ajoutées à l’œuvre décrit par Bartsch, nous n’avons de
remarques nouvelles à faire qu’au sujet de la suite des huit estampes
représentant des bœufs et des vaches. Aux quatre états décrits par Weigel,
dans son supplément au Peintre graveur, nous en ajouterons un qui
trouve sa place entre le deuxième et le troisième. Dans les épreuves du
deuxième état, qui portent l’adresse de Clément de Jonghe, on remarque,
dans les parties ombrées, quelques petites taches occasionnées par un
défaut de morsure. Ces petites taches reprises au burin, lorsque la plan-
che appartenait encore à Clément de Jonghe, constituent notre troisième
état.

Nous mentionnerons l’existence de ces taches dans le :

N° 1 — autour du mullle et parmi les touffes de poil qui avoisinent
les cornes; à la queue; aux jarrets de derrière et au sabot de devant;

N° *2 — au mullle ; sous le ventre, près de l’épaule, et à la poitrine :

N° 3 — au col, le long de l’épaule et sous le ventre;

N° h — au-dessous de l’oreille ; sur la joue et sous le ventre ;

N° 5 — sur la partie du col qui joint la tète, et sur le ventre, contre
l’épaule ;

N° 6 — une très-légère tache sur le fanon de la jambe droite de
derrière ;

N° 7 — sur le col, contre l’épaule, et sur le ventre, près de la cuisse;

N° 8 — sur la queue et sur les parties saillantes du train de derrière
de la vache qui est debout.

Relativement à cette suite de bœufs et de vaches, nous ferons encore
une remarque intéressante et nouvelle. Clément de Jonghe, en mettant
son adresse sur la planche, eut le soin d’effacer, au-dessous de Puulus
Potter f., les mots : et excudit, qui se trouvent dans le premier état, et
qui sont comme une preuve que l’illustre peintre tirait et éditait lui-
même ses eaux-fortes.

Pour ses gravures comme pour ses peintures, il est probable que
préalablement Paul Potter arrêtait d’une manière définitive sa composi-
tion sur le papier. Le soin parfait que ce peintre a mis dans toutes ses
œuvres et l’exactitude rigoureuse de son dessin nous porteraient à le
croire, même si le croquis très-poussé de M. le duc d’Aumale n’était
point une pièce probante. Cependant nous ne connaissons de Paul
Potter aucun dessin ayant un rapport direct avec ses gravures ou ses
tableaux. Le Louvre ne possède de ce maître que deux croquis représen-
tant des porcs. Nous avons fait reproduire ici, en fac-similé, l’un des
deux, qui est particulièrement intéressant, parce qu’un contemporain de
Paul Potter en a fait le sujet d’une estampe assez réussie, en y ajoutant,
 
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