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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 34.1905

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Nr. 4
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Ritter, William: Correspondance de Bohême
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https://doi.org/10.11588/diglit.24816#0376

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CORRESPONDANCE DE EOHÈME

première moitié de l’année d’art 1905 a revêtu
pour Prague une importance exceptionnelle
grâce à la succession de quelques gros évé-
nements : l’exposition presque incendiaire,
sous les auspices de la Société Mânes, du
peintre norvégien Edvard Munch, — le Salon
de ladite société, •—le Salon de la Société des
Beaux-Arts de Bohème au Rudolfînum, avec
exposition spéciale du paysagiste Aloys Kal-
voda, — l’exhibition au Musée d’art et d’in-
dustrie des présents offerts au prince de
Lôbkovitz, grand-maréchal de Bohême, pour
son soixante-dixième anniversaire, et l’ouverture de la Galerie moderne, que
l’on a eu soin de faire coïncider avec cette solennité. De telle sorte ces deux
derniers événements n’en forment pour ainsi dire qu’un. Au mépris de l’ordre
chronologique, nous commencerons par là. Il convient de donner le plus d’im-
portance — et c’est plus pratique aussi — à cette Galerie moderne qui est en
somme la synthèse des meilleures expositions du Rudolfînum et de la Société
Mânes. Lorsque nous en aurons parlé, il nous suffira, pour avoir du même
coup parlé des Salons annuels, d’ajouter aux généralités dont elle aura été l'oca-
sion, le signalement de quelques œuvres singulières ou d’une ou deux particu-
larités d’arrangement.

*

* *

M. Svabinsky attire tout d’abord l’attention avec deux tableaux de la fac-
lure si personnelle que j’ai déjà signalée (aquarelle tantôt pure, tantôt hachée
menu de traits à la plume) : une-jeune femme à sa toilette près d’un buisson de
camélias ardents dans un éclairage sourd et chaud, et le petit intérieur, avec
femme nue accroupie sur un fauteuil Empire, qui fut si remarqué au Salon
 
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