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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 4. Pér. 1.1909

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Nr. 4
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Dorbec, Prosper: Louis Cabat
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https://doi.org/10.11588/diglit.24871#0345

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LOUIS CABAT

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Cabat, muni par son patron d’une lettre de recommandation, alla
frapper à la porte du jeune maître, à qui il présenta, pour le faire
juge de ses dispositions, un petit vase de porcelaine sur lequel il
avait peint un paysage. Il fut incontinent admis à faire partie de
l’atelier, où il ne tarda pas à se trouver en compagnie de Decamps,
de Jadin, le peintre de chasses, etdePréault, le statuaire romantique.

Fiers habitait à Belle ville une rue alors tout à fait champêtre, la
rue des Amandiers. Le professeur, qui devait un jour tirer profit des
exemples de son disciple, fut pour lui, en attendant, un initiateur

PAYSAGE AUX ENVIRONS DE PARIS, DESSIN PAR L. CABAT (1829)
(Appartient à M. A. Cabat.)

rempli de clairvoyance. C’était « un bon garçon, jovial, de type fla-
mand, gros, blond, avec les yeux bleus, le nez pointu et le teint rose S),
auquel il était advenu toutes sortes d’aventures dans son adolescence
des plus nomades. Cabat Fallait trouver quotidiennement, et tous
les deux, le dimanche, partaient crayonner et peindre aux Buttes-
Chaumont, dans les Prés-Saint-Gervais ou les bois de Romainville,
que parcouraient alors les bandes familiales célébrées par Paul de
Kock2.

1. Ce sont les propres termes de Cabat dans des récits qu’il a rédigés lui-
même et qui ont été communiqués par ses fils au peintre Benjamin Constant pour
sa notice lue à l’Académie des Beaux-Arts, le 14 octobre 1893. — Je tiens, pour
ma part, à remercier ici MM. A. et G. Cabat de la bonne grâce qu’ils ont mise à
me procurer la documentation utile à cette élude.

2. En 1868, à l’occasion de la morl de Fiers, notre artiste retraçait ces sou-
 
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