456
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
abondante lumière à cetle galerie de 145 mètres et l’adapter parfaitement à sa
nouvelle destination.
On accède à la galerie par un large vestibule, sur lequel s’ouvrent en enfilade
sept salles rectangulaires, quatre à droite, trois à gauche. Toutes les salles ont
reçu la même décoration. Des stucs blancs, inspirés des meilleurs modèles du
xvic siècle, recouvrent les voûtes cintrées. Les motifs des compartiments et de la
frise sont fournis par les armoiries de Pie X, qu’on retrouve, tantôt entières,
tantôt partites. Les murs sont tendus d’une belle soie moirée verte jusqu’à un
bas lambris de noyer ciré. Le marbre blanc qui encadre les portes et les fenêtres
rappelle heureusement la blancheur des voûtes. Le sol est parqueté, et des calori-
fères à thermosiphon sont disposés devant les fenêtres : deux innovations pour
les musées du Vatican. Un double système de stores — toiles blanches qui
s’abaissent, toiles brunes qui se lèvent — permet de régler commodément la
lumière. Pour tout ornement, au milieu des salles, quelques beaux vases
La galerie a été aménagée dans l’aile gauche du Vatican, au rez-de-chaussée;
elle s’ouvre sur la rue montante qui mène au musée des Antiques, et s’éclaire
largement sur le jardin du Belvédère. L’espace où elle s’étend était autrefois
occupé par la Florerïa et par le musée des carrosses pontificaux. Plusieurs dessins
de Ligorio attestaient l’existence, dans les bâtiments qui entourent le jardin, de
grandes fenêtres rondes, qu’on avait murées à une époque postérieure. 11 n’était
que de les rouvrir tout le long de la façade du côté gauche, pour rendre une
VIE DE SAINT ÉTIENNE, PAR AMBROGIO ET
(Pinacothèque du Vatican.)
Cliché Danesi.
PIETRO LORENZETTI
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
abondante lumière à cetle galerie de 145 mètres et l’adapter parfaitement à sa
nouvelle destination.
On accède à la galerie par un large vestibule, sur lequel s’ouvrent en enfilade
sept salles rectangulaires, quatre à droite, trois à gauche. Toutes les salles ont
reçu la même décoration. Des stucs blancs, inspirés des meilleurs modèles du
xvic siècle, recouvrent les voûtes cintrées. Les motifs des compartiments et de la
frise sont fournis par les armoiries de Pie X, qu’on retrouve, tantôt entières,
tantôt partites. Les murs sont tendus d’une belle soie moirée verte jusqu’à un
bas lambris de noyer ciré. Le marbre blanc qui encadre les portes et les fenêtres
rappelle heureusement la blancheur des voûtes. Le sol est parqueté, et des calori-
fères à thermosiphon sont disposés devant les fenêtres : deux innovations pour
les musées du Vatican. Un double système de stores — toiles blanches qui
s’abaissent, toiles brunes qui se lèvent — permet de régler commodément la
lumière. Pour tout ornement, au milieu des salles, quelques beaux vases
La galerie a été aménagée dans l’aile gauche du Vatican, au rez-de-chaussée;
elle s’ouvre sur la rue montante qui mène au musée des Antiques, et s’éclaire
largement sur le jardin du Belvédère. L’espace où elle s’étend était autrefois
occupé par la Florerïa et par le musée des carrosses pontificaux. Plusieurs dessins
de Ligorio attestaient l’existence, dans les bâtiments qui entourent le jardin, de
grandes fenêtres rondes, qu’on avait murées à une époque postérieure. 11 n’était
que de les rouvrir tout le long de la façade du côté gauche, pour rendre une
VIE DE SAINT ÉTIENNE, PAR AMBROGIO ET
(Pinacothèque du Vatican.)
Cliché Danesi.
PIETRO LORENZETTI