L’EXPOSITION D’ÉTUDES DE M. DAGNAN-BOUVERET 467
ports avec ses maîtres et devanciers, dont il recherche, sans hypo-
crisie, les conseils et les utilise sans servilité, se manifeste dès sa jeu-
nesse avec un respect touchant. Rien de plus honnêtement, de plus
naïvement cherché que l’exactitude physionomique dans Mon grand-
MON GRAND-PÈRE, DESSIN PAR M. D A G N A N - B O C V E R F. T
(Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts.)
Père et Mon frère (nos 6 et 4). Le coup de crayon y est encore rude
et sec, mais déjà d’une sûreté pénétrante dans l’indication exprès
sive. On y sent aussi, déjà, une certaine tendresse d’âme grave et
réfléchie, qui s’imprimera, de plus en plus, d’abord dans les por-
traits, puis dans les compositions, en s’assouplissant et s’adoucis-
ports avec ses maîtres et devanciers, dont il recherche, sans hypo-
crisie, les conseils et les utilise sans servilité, se manifeste dès sa jeu-
nesse avec un respect touchant. Rien de plus honnêtement, de plus
naïvement cherché que l’exactitude physionomique dans Mon grand-
MON GRAND-PÈRE, DESSIN PAR M. D A G N A N - B O C V E R F. T
(Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts.)
Père et Mon frère (nos 6 et 4). Le coup de crayon y est encore rude
et sec, mais déjà d’une sûreté pénétrante dans l’indication exprès
sive. On y sent aussi, déjà, une certaine tendresse d’âme grave et
réfléchie, qui s’imprimera, de plus en plus, d’abord dans les por-
traits, puis dans les compositions, en s’assouplissant et s’adoucis-