SÉBASTIEN BOURDON
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critiquaient la manière de Bourdon, ne laissaient cependant pas
que de lui reconnaître des qualités exceptionnelles : « Beaucoup
de feu, de facilité et une grande liberté de pinceau », « une touche
légère », de la « vivacité » et de la « chaleur ». C’est beaucoup et
PORTRAIT D’UN OFFICIER, PAR SÉBASTIEN BOURDON
(Musée de Montpellier.)
précisément ce qui manquait aux portraitistes français de l’époque.
Bourdon, du reste, n’avait presque rien de commun avec eux : il
évitait leur technique précise, sècbe et serrée, leurs expressions de
physionomie plutôt conventionnelles et stéréotypées. Chez lui,
l’expression des visages est plus fraîche, plus spontanée, plus indi-
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critiquaient la manière de Bourdon, ne laissaient cependant pas
que de lui reconnaître des qualités exceptionnelles : « Beaucoup
de feu, de facilité et une grande liberté de pinceau », « une touche
légère », de la « vivacité » et de la « chaleur ». C’est beaucoup et
PORTRAIT D’UN OFFICIER, PAR SÉBASTIEN BOURDON
(Musée de Montpellier.)
précisément ce qui manquait aux portraitistes français de l’époque.
Bourdon, du reste, n’avait presque rien de commun avec eux : il
évitait leur technique précise, sècbe et serrée, leurs expressions de
physionomie plutôt conventionnelles et stéréotypées. Chez lui,
l’expression des visages est plus fraîche, plus spontanée, plus indi-