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GAZETTE DES BEAUX-ARTS
Il reçut des commandes même quelques mois avant sa mort. Ainsi, Otto van
Kaltenburgh, un gentilhomme trafiquant d’Amsterdam, lui commanda un Siméon.
Le tableau n’est pas achevé; on peut le constater surtout aux têtes de Siméon et de
Marie. Il y a peu de temps, il reparut à New-York, dans le commerce (Dr. A. Bre-
dius, Oud-Iloll , 1919 ; Dr. Valentiner, Die wiedergefundenen Gemülde, 1921, p. 99).
La liquidation s’était effectuée à la satisfaction des créanciers ; même van Hers-
beecq ne pouvait raisonnablement rien reprocher à Rembrandt après le jugement de
la Haute Cour d’Appel, décidant que Titus, en sa qualité de co-propriétaire des
biens, avait plus de droit que lui, van Hersbeecq, à l’argent provenant de la maison.
Dans la suite, Rembrandt a dû se résignera mener la vie d’un modeste bourgeois,
quoiqu’il ait réussi à s’assurer la propriété de quelques objets d’art dont ne pouvait
se passer sa nature d’artiste. A vrai dire, il n’a pas été dans la misère comme en fait
foi la succession qu’il laissa, et qui rapporta encore un petit héritage à sa fille Cor-
nelia ainsi qu’à la fille de Titus.
La prédiction de Rembrandt, faite aux jours de son plus grand malheur et annon-
çant que sa renommée renaîtrait comme le Phénix de ses cendres, s’est complète-
ment réalisée.
JONKHEER J.-F. BACKEH
Secrétaire de la Fondation Rembrandt-Huis.
Le Gérant: Ch. Petit.
CHARTRES.
IMPRIMERIE DURAND, RUE FULBERT.
GAZETTE DES BEAUX-ARTS
Il reçut des commandes même quelques mois avant sa mort. Ainsi, Otto van
Kaltenburgh, un gentilhomme trafiquant d’Amsterdam, lui commanda un Siméon.
Le tableau n’est pas achevé; on peut le constater surtout aux têtes de Siméon et de
Marie. Il y a peu de temps, il reparut à New-York, dans le commerce (Dr. A. Bre-
dius, Oud-Iloll , 1919 ; Dr. Valentiner, Die wiedergefundenen Gemülde, 1921, p. 99).
La liquidation s’était effectuée à la satisfaction des créanciers ; même van Hers-
beecq ne pouvait raisonnablement rien reprocher à Rembrandt après le jugement de
la Haute Cour d’Appel, décidant que Titus, en sa qualité de co-propriétaire des
biens, avait plus de droit que lui, van Hersbeecq, à l’argent provenant de la maison.
Dans la suite, Rembrandt a dû se résignera mener la vie d’un modeste bourgeois,
quoiqu’il ait réussi à s’assurer la propriété de quelques objets d’art dont ne pouvait
se passer sa nature d’artiste. A vrai dire, il n’a pas été dans la misère comme en fait
foi la succession qu’il laissa, et qui rapporta encore un petit héritage à sa fille Cor-
nelia ainsi qu’à la fille de Titus.
La prédiction de Rembrandt, faite aux jours de son plus grand malheur et annon-
çant que sa renommée renaîtrait comme le Phénix de ses cendres, s’est complète-
ment réalisée.
JONKHEER J.-F. BACKEH
Secrétaire de la Fondation Rembrandt-Huis.
Le Gérant: Ch. Petit.
CHARTRES.
IMPRIMERIE DURAND, RUE FULBERT.