ŒUVRES D'ART QUI PASSENT
ioQ
ELISABETH, REINE D ANGLETERRE, A CINQUANTE ANS
ÉCOLE ANGLAISE, XVI' SIÈCLE
les deux panneaux de la Vierge de Martin Van Nieuwenhove de Memling à l'hôpital
Sanit-Jean de Bruges. Une troisième offrait la réduction de la Vierge et des Saintes
de Gérard David du Musée
de Rouen. Cela n’était pas
sans talent et était signé
Tourny 187g. Les œuvres
de Tourny abondent, avec
celle des Bellay père et fils,
dans la collection Thiers.
Saluons dans ce nom oublié
le rappel d’une époque du
goût français, restreinte et
médiocre, mais notable par
ses adhérents.
David de Nort, peintre
gantois, se faisait recher-
cher vers i85o des ama-
teurs des Pays-Bas et jusqu’en Amérique, pour la nature morte et les Heurs.
Des tableaux de lui sont rares chez nous. Le 16 avril encore en a vu passer un,
salle 8, par les mains de Me Desvouges :
grand bouquet dans un vase, 85 centi-
mètres environ sur 70, exécution froide,
couleur pâle, modelé soigneux et juste,
signé.
Le 3o avril, salle 6, sous le n° 7 d’une
vente tenue par Me Giard ont passé des
Fleurs signées Garneray père, i832. Les
Garneray sont quatre. Louis, l’auteur de
Mes pontons et de Voyages, aventures et
combats, Auguste, puis llippolyte, étaient
tous trois fils de celui-là, nommé François,
né en 1755, et qui peignit, outre les lleurs,
le genre elle portrait, dans le style hollan-
dais. Ces fleurs étaient bien peintes, mais
sans effet. Une perruche et une pèche
accompagnaient le vase. Dimensions, envi-
ron 4o centimètres sur 35. Un tableau
pareil (n° 8) en pendant, était peut-être
du même artiste.
Le Saint Sébastien de Fréminet, signalé
dans l’article paru en mars dernier1, a reparu le 10 mai. Vendu par Mc Glandaz.
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1924, t. 1, p. 184.
t5
X I .
5e PÉRIODE.
ioQ
ELISABETH, REINE D ANGLETERRE, A CINQUANTE ANS
ÉCOLE ANGLAISE, XVI' SIÈCLE
les deux panneaux de la Vierge de Martin Van Nieuwenhove de Memling à l'hôpital
Sanit-Jean de Bruges. Une troisième offrait la réduction de la Vierge et des Saintes
de Gérard David du Musée
de Rouen. Cela n’était pas
sans talent et était signé
Tourny 187g. Les œuvres
de Tourny abondent, avec
celle des Bellay père et fils,
dans la collection Thiers.
Saluons dans ce nom oublié
le rappel d’une époque du
goût français, restreinte et
médiocre, mais notable par
ses adhérents.
David de Nort, peintre
gantois, se faisait recher-
cher vers i85o des ama-
teurs des Pays-Bas et jusqu’en Amérique, pour la nature morte et les Heurs.
Des tableaux de lui sont rares chez nous. Le 16 avril encore en a vu passer un,
salle 8, par les mains de Me Desvouges :
grand bouquet dans un vase, 85 centi-
mètres environ sur 70, exécution froide,
couleur pâle, modelé soigneux et juste,
signé.
Le 3o avril, salle 6, sous le n° 7 d’une
vente tenue par Me Giard ont passé des
Fleurs signées Garneray père, i832. Les
Garneray sont quatre. Louis, l’auteur de
Mes pontons et de Voyages, aventures et
combats, Auguste, puis llippolyte, étaient
tous trois fils de celui-là, nommé François,
né en 1755, et qui peignit, outre les lleurs,
le genre elle portrait, dans le style hollan-
dais. Ces fleurs étaient bien peintes, mais
sans effet. Une perruche et une pèche
accompagnaient le vase. Dimensions, envi-
ron 4o centimètres sur 35. Un tableau
pareil (n° 8) en pendant, était peut-être
du même artiste.
Le Saint Sébastien de Fréminet, signalé
dans l’article paru en mars dernier1, a reparu le 10 mai. Vendu par Mc Glandaz.
1. V. Gazette des Beaux-Arts, 1924, t. 1, p. 184.
t5
X I .
5e PÉRIODE.