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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 5. Pér. 11.1925

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Nr. 5
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Les bronzes de la collection Durighiello
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https://doi.org/10.11588/diglit.24945#0320

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GAZETTE DES BEAUX-ARTS

la bouche, la même expression de douceur un peu languide. Est-ce à
dire cependant que nous avons devant les yeux le visage même de la
statue de Dœdalsès ? Nous ne le croyons pas, car la terre cuite du Louvre
a des traits tout différents. N'est-ce pas plutôt une fantaisie du copiste,
qui aurait fixé une fois de plus dans la maquette d’argile le type si
répandu delà Cnidienne ? Notre bronze a 275 millimètres de hauteur. Il
se pourrait donc qu’il ait été coulé d’après une réduction déjà effectuée en

CHEVAL EN BRONZE

RÉPLIQUE D’UN ORIGINAL THESSALIEN DE LA FIN DU Ve SIÈCLE AV. J.-C.

(Collection Durighiello.)

terre cuite par un coroplaste. Or nous savons la liberté que les modeleurs de
terres cuites pouvaient prendre avec les originaux. Mais d autre part ces
mêmes coroplastes semblent avoir été fortement influencés par l’expression
de certaines physionomies. Ce sont des terres cuites d’Asie Mineure qui nous
ont donné du Diadumène de Polyclète ou de l’IIéraklès de Lysippe les
représentations les plus approchées. Il ne serait donc pas impossible que
nous eussions ici une excellente réplique du visage de la Cnidienne sur un
corps inspiré de l’œuvre de Dœdalsès.

Ce qui confirme l’impression que hauteur de ce bronze a pu user de quel-
que transposition, c’est que la statuette de la collection Durighiello offre les
 
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