DU ROLE DE GERBERT
DANS
L'INTRODUCTION EN OCCIDENT
SIGNES DE NUMÉRATION
CONNUS COMMUNÉMENT SOUS LE NOM I)E CHIFFRES ARABES
Extrait d’une lecture faite à l'Académie des inscriptions et belles-lettres
le 7 nove'mbre 1862.
Après avoir cité le témoignage de Richer, qui affirme que Gerbert
propagea un système de signes de numération peu connus de ses
contemporains; qu’il les émerveilla par une classification plus
.convenable des sons, par d’ingénieux instruments d’optique, et leur
rendit plus facile l’intelligence de la musique et de l’astronomie (1),
M. Olleris continue :
Gerbert, dit-il, s’occupa d’abord de l'arithmétique.
Jusqu’à lui les opérations les plus ordinaires présentaient de
grandes difficultés Sa méthode simplifiait les calculs les plus
longs, les plus embarrassés. Des nombres très-considérables étaient
multipliés et divisés avec une telle célérité, qu’on les compre-
nait plus vite qu’on ne saurait les énumérer (2). Il obtenait ce
merveilleux résultat par l’emploi de Yabacus (3).
(1) la mathesi... quantus sudor expensus sit, non incongruum dicere videtur.
Richer, Histor., 1. III, c. 49.
(2) Rich.,1. III, c. 5n. Tanto compendio numerorum multitudineni dividentes vel
multiplicantes, ut præ nimia numerositate potins intelligi quam verbis valerent
ostendi.
(3) Tout ce qui se rapporte à Vabacus est extrait des mémoires lus à l’Institut par
M. Chasles, lia bien voulu me les donner lui-même et m’aider de ses conseils. Voir
les Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences. Juin et juillet 1843.
DANS
L'INTRODUCTION EN OCCIDENT
SIGNES DE NUMÉRATION
CONNUS COMMUNÉMENT SOUS LE NOM I)E CHIFFRES ARABES
Extrait d’une lecture faite à l'Académie des inscriptions et belles-lettres
le 7 nove'mbre 1862.
Après avoir cité le témoignage de Richer, qui affirme que Gerbert
propagea un système de signes de numération peu connus de ses
contemporains; qu’il les émerveilla par une classification plus
.convenable des sons, par d’ingénieux instruments d’optique, et leur
rendit plus facile l’intelligence de la musique et de l’astronomie (1),
M. Olleris continue :
Gerbert, dit-il, s’occupa d’abord de l'arithmétique.
Jusqu’à lui les opérations les plus ordinaires présentaient de
grandes difficultés Sa méthode simplifiait les calculs les plus
longs, les plus embarrassés. Des nombres très-considérables étaient
multipliés et divisés avec une telle célérité, qu’on les compre-
nait plus vite qu’on ne saurait les énumérer (2). Il obtenait ce
merveilleux résultat par l’emploi de Yabacus (3).
(1) la mathesi... quantus sudor expensus sit, non incongruum dicere videtur.
Richer, Histor., 1. III, c. 49.
(2) Rich.,1. III, c. 5n. Tanto compendio numerorum multitudineni dividentes vel
multiplicantes, ut præ nimia numerositate potins intelligi quam verbis valerent
ostendi.
(3) Tout ce qui se rapporte à Vabacus est extrait des mémoires lus à l’Institut par
M. Chasles, lia bien voulu me les donner lui-même et m’aider de ses conseils. Voir
les Comptes rendus des séances de l'Académie des sciences. Juin et juillet 1843.