DOI issue:
Fasc. 15(Janvier-Février 1886)
DOI issue:Titelblatt
DOI article:Settler, K.: Le réseau des chemins de fer algériens
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.19137#0037
DES CHEMINS DE FER ALGÉRIENS.
sinon un danger, au moins une situation pleine d'ennuis et de
difficultés pour l'avenir, que nous demandons au Gouvernement
de réfléchir avant d'accepter les propositions qui lui sont
adressées.
; Le moment ne lui paraîtrait-il pas opportun d'user de son
droit de rachat vis-à-vis des lignes algériennes du Paris-Lyon et
de lier la concession de la grande ligne d'Alger à Oran rachetée
à la concession des trois lignes nouvelles à concéder? L'unifica-
tion des tarifs, leur fixation à un taux modéré et calculé après
l'expérience d'une vingtaine d'années, la suppression des frais
et des lenteurs que nécessite le passage des marchandises d'une
ligne à l'autre, voilà, une partie des avantages de cette combi-
naison en môme temps qu'elle permettrait d'apporter les amé-
liorations réclamées depuis longtemps à la grande ligne créée
par P.-L.-M. sans qu'il en coûte aucun déboursé à l'Etat.
Dans la province de Constantine, comme dans la province
d'Oran, le rachat du réseau Paris-Lyon aurait des conséquences
d'autant plus favorables qu'il serait incorporé clans le réseau
d'une des Compagnies existant dans ces départements. L'Est-
Algérien est tout indiqué dans l'est. Son barème devrait être
modifié. L'Ouest-Algérien à Oran pourrait étendre son action
sur le département d'Alger jusqu'à Blidah ou Alger et prendrait
ainsi du même coup, avec la ligne du Paris-Lyon, les lignes de
Laghouat et de Ténès.
Le moment est d'autant plus opportun que la ligne d'Alger à
Oran commence à donner des bénéfices et qu'un retard , de
quelques années aurait pour conséquence d'élever le prix du
rachat.
Il n'entre pas dans notre esprit, en appelant la discussion
sur cette affaire, de vouloir critiquer le,fonctionnement de la
Compagnie P.-L.-M. Chacun sait qu'elle désire depuis long-
temps restreindre son action à la mère-patrie. Les circonstances
sont propices pour elle, pour l'Etat, pour l'Algérie. Il faut en
profiter.
K. SETTLER.
sinon un danger, au moins une situation pleine d'ennuis et de
difficultés pour l'avenir, que nous demandons au Gouvernement
de réfléchir avant d'accepter les propositions qui lui sont
adressées.
; Le moment ne lui paraîtrait-il pas opportun d'user de son
droit de rachat vis-à-vis des lignes algériennes du Paris-Lyon et
de lier la concession de la grande ligne d'Alger à Oran rachetée
à la concession des trois lignes nouvelles à concéder? L'unifica-
tion des tarifs, leur fixation à un taux modéré et calculé après
l'expérience d'une vingtaine d'années, la suppression des frais
et des lenteurs que nécessite le passage des marchandises d'une
ligne à l'autre, voilà, une partie des avantages de cette combi-
naison en môme temps qu'elle permettrait d'apporter les amé-
liorations réclamées depuis longtemps à la grande ligne créée
par P.-L.-M. sans qu'il en coûte aucun déboursé à l'Etat.
Dans la province de Constantine, comme dans la province
d'Oran, le rachat du réseau Paris-Lyon aurait des conséquences
d'autant plus favorables qu'il serait incorporé clans le réseau
d'une des Compagnies existant dans ces départements. L'Est-
Algérien est tout indiqué dans l'est. Son barème devrait être
modifié. L'Ouest-Algérien à Oran pourrait étendre son action
sur le département d'Alger jusqu'à Blidah ou Alger et prendrait
ainsi du même coup, avec la ligne du Paris-Lyon, les lignes de
Laghouat et de Ténès.
Le moment est d'autant plus opportun que la ligne d'Alger à
Oran commence à donner des bénéfices et qu'un retard , de
quelques années aurait pour conséquence d'élever le prix du
rachat.
Il n'entre pas dans notre esprit, en appelant la discussion
sur cette affaire, de vouloir critiquer le,fonctionnement de la
Compagnie P.-L.-M. Chacun sait qu'elle désire depuis long-
temps restreindre son action à la mère-patrie. Les circonstances
sont propices pour elle, pour l'Etat, pour l'Algérie. Il faut en
profiter.
K. SETTLER.