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Revue de l'Afrique française et des antiquités africaines — 4.1886

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Fasc. 16 (Mars-Avril 1886)
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https://doi.org/10.11588/diglit.19137#0160

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BIBLIOGRAPHIE

A. Laplàîche, Algérie et Tunisie, esquisse géographique, I vol. in-42. Paris,
Ch. Làvauzelle, éditeur, M, place Saint-André-des-Arts.

Ce pelit volume, d'une centaine de pages élégamment imprimé et d'un
prix modique, est un des meilleurs livres de vulgarisation qui aient paru
depuis quelque temps sur l'Afrique française. Conçu sur un très bon plan,
il a le mérite de ne pas se borner à une sèche ônuniération des choses ou à
une description générale du pays. Son agriculture et ses productions, son
commerce et son industrie, son organisation politique et l'examen des races
qui concourent à cette société bizarre forment l'objet de chapitres intéres-
sants; l'économie du système de colonisation actuellement en vigueur est
expose de façon à fournir aux emigrants tous les renseignements nécessaires.
Nous sommes tachés que l'auteur ait consacré, sur la lin de l'ouvrage, des
pages trop crédules au fameux projet de mer intérieure du commandant
Roudaire, projet chimérique, aujourd'hui abandonné et presque oublié, mais
qui fut autrefois accuelli avec un engouement qui offre un bel exemple de la
puissance de la réclame et de la naïveté humaine.

Aimé Vixgtrinier, Soliman pacha (Colonel Sève), généralissime des armées
égyptienes, ou histoire des guerres de l'Egypte, de '1820 à 1860,1 vol. in-8
de 600 p., prix, 10 IV. Editeur, Firmin Didot, 56, rue Jacob.

L'histoire de ce capitaine de génie, né près de Lyon, dans la boutique
d'un chapelier, et s'élevant, par ses talents et son courage, jusqu'au rang
suprême ou l'on dispose du sort des peuples,a tenté un consciencieux érudit.
M. Aimé Vingtrinier,qui,dans ce beau livre que le succès a couronné, déroule
la chaîne des faits qui sert de cadre à la vie de son héros, et trace ainsi de
main de maître l'histoire de l'Egypte pendant près d'un demi-siècle.

M. Hartmayer, ancien chef du bureau arabe de Miliana, actuellement vice-
consul de France à Gafsa , vient de publier une brochure sur la Vulgarisation
delà langue française chez les Arabes. Le moyen qu'il propose pour résoudre
cette importante question est original, mais il n'en mérite pas moins d'être
examiné.

Si, dans les villes et dans les villages. Européens et indigènes reçoivenl
libéralement et en commun l'instruction primaire dans les douars qui consti-
tuent la grande masse de la population arabe , il n'existe pour ainsi dire pas
d'écoles où les musulmans apprennent à parler, à lire, à écrire notre langue
et puissent ainsi se préparer à nouer avec les Français ces relations qui doivent
plus tard amener l'union tant désirée des races.

Ces écoles, à cause de l'extrême dispersion de la population indigène,
devraient être très nombreuses, peu coûteuse chacune, afin de ne point
surcharger le budget; M. Hartmayer propose, pour obtenir ce résultat, de
recruter les maîtres, soit patmi les indigènes qui ont appris un peu de
français, soit parmi les soldats du bataillon d'Afrique.
 
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