LA COMMISSION DE L'AFRIQUE DU NORD
La Société de géographie commerciale de Paris a pris ('an
dernier l'initiative d'une œuvre utile, qui promet d'être féconde
en heureux résultats et qui rendra par la suite d'inappréciables
services tant à la mère patrie qu'à ses établissements dans
l'Afrique septentrionale.
Elle a constitué une commission destinée, à unir dans un
effort commun en faveur de notre France africaine , les hommes
que leurs études, leurs intérêts ou.leurs sympathies attachent
à ce pays.
La Commission de l'Afrique du Nord est présidée par
M. Bourlier, député d'Alger. Elle cherche à développer les
relations commerciales de la France avec l'Algérie, la Tunisie
et Je Maroc, mais elle a surtout à cœur de faire mieux con-
naître notre grande colonie africaine et d'y attirer le courant
d'émigration provoqué par La crise économique dont nous
souffrons actuellement. Dans cette nouvelle patrie, que la
Méditerranée unit à notre vieux sol gaulois plutôt qu'elle ne
l'en sépare, la terre n'cst-elle pas plus fertile, les charges
sociales moins lourdes, et le travail mieux rémunéré ? Et y a-
t—il une œuvre meilleure et plus utile que de conserver à la
nation sa puissance et sa force en lui conservant ses enfants ?
Pour atteindre ce but, pour réaliser cette œuvre, la commis-
sion offre ses conseils, son concours et son appui à quiconque
tourne les yeux vers l'Afrique française, soit qu'il.veuille s'y
rendre pour voir et étudier le pays, soit qu'il désire y nouer
des relations commerciales ou y créer une exploitation agricole.
Chaque mois a lieu une séance publique. On y convie libéra-
lement toutes les personnes qui s'intéressent à notre terre
d'Afrique, qu'elles appartiennent ou non à la Société. Dans ces
réunions composées d'éléments si divers, chacun expose libre-
ment ses idées et apporte son contingent d'informations. Les
faits récents sont passés en revue. Les questions géographiques,
économiques, agricoles et commerciales qui présentent un
caractère d'actualité sont examinées et discutées. On y prend
l'initiative de toutes les mesures propres à multiplier les rela-
La Société de géographie commerciale de Paris a pris ('an
dernier l'initiative d'une œuvre utile, qui promet d'être féconde
en heureux résultats et qui rendra par la suite d'inappréciables
services tant à la mère patrie qu'à ses établissements dans
l'Afrique septentrionale.
Elle a constitué une commission destinée, à unir dans un
effort commun en faveur de notre France africaine , les hommes
que leurs études, leurs intérêts ou.leurs sympathies attachent
à ce pays.
La Commission de l'Afrique du Nord est présidée par
M. Bourlier, député d'Alger. Elle cherche à développer les
relations commerciales de la France avec l'Algérie, la Tunisie
et Je Maroc, mais elle a surtout à cœur de faire mieux con-
naître notre grande colonie africaine et d'y attirer le courant
d'émigration provoqué par La crise économique dont nous
souffrons actuellement. Dans cette nouvelle patrie, que la
Méditerranée unit à notre vieux sol gaulois plutôt qu'elle ne
l'en sépare, la terre n'cst-elle pas plus fertile, les charges
sociales moins lourdes, et le travail mieux rémunéré ? Et y a-
t—il une œuvre meilleure et plus utile que de conserver à la
nation sa puissance et sa force en lui conservant ses enfants ?
Pour atteindre ce but, pour réaliser cette œuvre, la commis-
sion offre ses conseils, son concours et son appui à quiconque
tourne les yeux vers l'Afrique française, soit qu'il.veuille s'y
rendre pour voir et étudier le pays, soit qu'il désire y nouer
des relations commerciales ou y créer une exploitation agricole.
Chaque mois a lieu une séance publique. On y convie libéra-
lement toutes les personnes qui s'intéressent à notre terre
d'Afrique, qu'elles appartiennent ou non à la Société. Dans ces
réunions composées d'éléments si divers, chacun expose libre-
ment ses idées et apporte son contingent d'informations. Les
faits récents sont passés en revue. Les questions géographiques,
économiques, agricoles et commerciales qui présentent un
caractère d'actualité sont examinées et discutées. On y prend
l'initiative de toutes les mesures propres à multiplier les rela-