ET LA QUESTION DU PHYLLOXERA 363
pourra puiser dans les résultats obtenus et palpables des indica-
tions sûres et certaines, qui lui permettront,, sans bourse délier
ni perte de temps, de profiter des expériences d'autrui, sans
redouter outre mesure cette épée du Damoclès phylloxérique
suspendue sur son vignoble, ni craindre l'effondrement de ses
espérances, peut-être môme de sa fortune.
Je tiens donc à bien signaler les faits tels qu'ils s'y sont
passés, à les exposer, non en théoricien avec des expériences
faites dans un laboratoire, mais en praticien ayant opéré sur do
grands espaces, ayant reconstruit sur les ruines mêmes d'un
vignoble détruit un nouveau vignoble plus plantureux peut-être
que celui qui existait auparavant.
Il a été beaucoup dit et beaucoup écrit sur les divers moyens
de défense.
Mon intention n'est pas d'en renouveler l'historique : Je veux
seulement exposer les résultats que j'ai obtenus moi-même et
ceux que j'ai vu obtenir par mes voisins et amis, heureux
si ces communications, avec preuves à l'appui, peuvent apporter
leur part d'utilité et contribuer à la prospérité viticole de notre
France algérienne.
Depuis l'invasion phylloxérique en France, il n'y a eu de
sérieux comme moyen de conservation que :
La submersion,
Et le traitement par les insecticides.
Comme moyen de reconstitution :
Les terrains de sable,
Et les cépages américains.
SUBMERSION.
La submersion hivernale des vignes est un préservatif que
peu de propriétaires peuvent mettre en pratique. 11 faut que
le sol par sa nature et sa constitution se trouve dans les condi-
tions voulues pour que l'effet produit par la submersion soit
efficace.
Le terrain destiné à être submergé ne doit pas être à sous-sol
imperméable, ni à sous sol trop perméable.
Dans le premier cas, le séjour prolongé des racines dans une
pourra puiser dans les résultats obtenus et palpables des indica-
tions sûres et certaines, qui lui permettront,, sans bourse délier
ni perte de temps, de profiter des expériences d'autrui, sans
redouter outre mesure cette épée du Damoclès phylloxérique
suspendue sur son vignoble, ni craindre l'effondrement de ses
espérances, peut-être môme de sa fortune.
Je tiens donc à bien signaler les faits tels qu'ils s'y sont
passés, à les exposer, non en théoricien avec des expériences
faites dans un laboratoire, mais en praticien ayant opéré sur do
grands espaces, ayant reconstruit sur les ruines mêmes d'un
vignoble détruit un nouveau vignoble plus plantureux peut-être
que celui qui existait auparavant.
Il a été beaucoup dit et beaucoup écrit sur les divers moyens
de défense.
Mon intention n'est pas d'en renouveler l'historique : Je veux
seulement exposer les résultats que j'ai obtenus moi-même et
ceux que j'ai vu obtenir par mes voisins et amis, heureux
si ces communications, avec preuves à l'appui, peuvent apporter
leur part d'utilité et contribuer à la prospérité viticole de notre
France algérienne.
Depuis l'invasion phylloxérique en France, il n'y a eu de
sérieux comme moyen de conservation que :
La submersion,
Et le traitement par les insecticides.
Comme moyen de reconstitution :
Les terrains de sable,
Et les cépages américains.
SUBMERSION.
La submersion hivernale des vignes est un préservatif que
peu de propriétaires peuvent mettre en pratique. 11 faut que
le sol par sa nature et sa constitution se trouve dans les condi-
tions voulues pour que l'effet produit par la submersion soit
efficace.
Le terrain destiné à être submergé ne doit pas être à sous-sol
imperméable, ni à sous sol trop perméable.
Dans le premier cas, le séjour prolongé des racines dans une