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STÈLE DE L'AN III D'AMASIS
qui sont sous cette influence; la crainte de Sa Majesté les tuera, afin qu'il soit donné
(1. 7) que les choses se montrent en état vrai. »
» Ils dirent à Sa Majesté : « Tu es maître de tes volontés, la seigneurie de Ta
Majesté règne : dieu a eu le dessein de te voir là. Les hommes, eux, sont comme tes
esclaves, tu les fais comme des chiens sur un cadavre. (L. 8) Tes chevaux sont en
multitude, tes archers sans nombre; tes soldats, en faire savoir la quantité ne peut
s'énoncer. Tu es leur seigneur, car tu protèges les demeures des producteurs d'aliments,
tout homme est heureux dans la ville. Sa population l'adore et (1. 9) il n'y a pas là une
parole derrière Ta Majesté : elle est prospère par suite de l'élévation de Ta Majesté,
l'anéantissement a été la fin [de ceux] qui s'opposaient à qui est sous tes ordres ; eux-
mêmes sont fortifiés qui sont sous ton ombre, circulant en ta demeure. »
» Voici qu'on fut à l'acclamer, parce qu'il (va combattre) le conspirateur (1.10) là,
(attendu qu'il est au-dessous de Semen tebti nut). Sa Majesté, ayant annoncé le combat,
fit (réunir) chacun devant Elle. Sa Majesté ayant rassemblé ses soldats et regardé ses
chevaux qu'Elle.avait dressés sous son règne, Sa Majesté se tint sur son char, ayant
pris la lance et l'arc en sa main. . . (L'ennemi) avait atteint Andropolis. Les soldats
joyeux s'égayaient en route, le . . . brillait comme le lapis; ils (agirent) de leurs poi-
gnards (1. 12) dans (la bataille), ils firent leur place en anéantissant ceux qui étaient
devant eux. Sa Majesté fut à combattre comme un lion, faisant tant de victimes parmi
eux qu'on n'en sait le nombre. Les vaisseaux nombreux, leurs (matelots) sont jetés à
l'eau : ils voient l'abîme comme font les poissons. Son ardeur est (1. 13) comme une
flamme, Elle se fait fête du combat, du coup son cœur s'épanouit. Sa Majesté fit son
passage, chassant les maudits comme marche un dieu protecteur du Nord. A la suite de
cela, on fit un jour pour présenter des offrandes; elles étaient si abondantes qu'il n'y
avait pas de terme à leur arrivée.
» (L. 14) L'an III, le 8 Athyr, on (se réunit) alors pour dire â Sa Majesté : « Qu'on
en finisse cle leur infection ! Parcourant les chemins, étant là des milliers à violer le
pays, ils couvrent toutes les routes. Ceux qui étaient dans les barques, ils portent ta
terreur dans leur cœur, (1. 15) mais ce n'est pas fini. » Sa Majesté dit à ses soldats :
« Je (dessécherai] sur-le-champ le flux. Jeunes gens et vieillards (?), faites ceci clans les
villes et les campagnes : qu'il n'y ait pas là d'embuscade pour détruire les troupes de
Sa Majesté,, allant sur tout chemin, qu'on ne fasse pas un jour (1.16) que soit opposition
à leurs barques. » Étant à exalter hautement son nom en voyant se terminer leurs mal-
heurs par ses soins, comme la (demeure?) de dieu, voilà que Sa Majesté fit partir
l'armée, et ses gens de l'acclamer jusqu'au ciel..........(1. 17) la terre fut parcourue
comme par un vent cle tempête, chavirant leurs bateaux privés de gouvernail (?). Les
gens en firent la destruction; ils massacrèrent sur son siège leur prince, qui était venu
se reposer dans sa cabine. Elle avait vu son ami abattu, clu..... qu'elle avait fait
(1. 18) en face de l'eau, voici que Sa Majesté le fit enterrer là, Elle-même, l'établissant
en roi maître de la perfection, car Sa Majesté avait décidé cle lui pardonner son péché
envers les dieux. Elle institua des revenus divins très nombreux dans . ..su-t; Elle le
fait donnant la vie, comme Râ, à toujours. »
La transcription donnée plus haut du texte n'indique pas les signes incertains; je
dois donner maintenant ce renseignement avec le commentaire.
STÈLE DE L'AN III D'AMASIS
qui sont sous cette influence; la crainte de Sa Majesté les tuera, afin qu'il soit donné
(1. 7) que les choses se montrent en état vrai. »
» Ils dirent à Sa Majesté : « Tu es maître de tes volontés, la seigneurie de Ta
Majesté règne : dieu a eu le dessein de te voir là. Les hommes, eux, sont comme tes
esclaves, tu les fais comme des chiens sur un cadavre. (L. 8) Tes chevaux sont en
multitude, tes archers sans nombre; tes soldats, en faire savoir la quantité ne peut
s'énoncer. Tu es leur seigneur, car tu protèges les demeures des producteurs d'aliments,
tout homme est heureux dans la ville. Sa population l'adore et (1. 9) il n'y a pas là une
parole derrière Ta Majesté : elle est prospère par suite de l'élévation de Ta Majesté,
l'anéantissement a été la fin [de ceux] qui s'opposaient à qui est sous tes ordres ; eux-
mêmes sont fortifiés qui sont sous ton ombre, circulant en ta demeure. »
» Voici qu'on fut à l'acclamer, parce qu'il (va combattre) le conspirateur (1.10) là,
(attendu qu'il est au-dessous de Semen tebti nut). Sa Majesté, ayant annoncé le combat,
fit (réunir) chacun devant Elle. Sa Majesté ayant rassemblé ses soldats et regardé ses
chevaux qu'Elle.avait dressés sous son règne, Sa Majesté se tint sur son char, ayant
pris la lance et l'arc en sa main. . . (L'ennemi) avait atteint Andropolis. Les soldats
joyeux s'égayaient en route, le . . . brillait comme le lapis; ils (agirent) de leurs poi-
gnards (1. 12) dans (la bataille), ils firent leur place en anéantissant ceux qui étaient
devant eux. Sa Majesté fut à combattre comme un lion, faisant tant de victimes parmi
eux qu'on n'en sait le nombre. Les vaisseaux nombreux, leurs (matelots) sont jetés à
l'eau : ils voient l'abîme comme font les poissons. Son ardeur est (1. 13) comme une
flamme, Elle se fait fête du combat, du coup son cœur s'épanouit. Sa Majesté fit son
passage, chassant les maudits comme marche un dieu protecteur du Nord. A la suite de
cela, on fit un jour pour présenter des offrandes; elles étaient si abondantes qu'il n'y
avait pas de terme à leur arrivée.
» (L. 14) L'an III, le 8 Athyr, on (se réunit) alors pour dire â Sa Majesté : « Qu'on
en finisse cle leur infection ! Parcourant les chemins, étant là des milliers à violer le
pays, ils couvrent toutes les routes. Ceux qui étaient dans les barques, ils portent ta
terreur dans leur cœur, (1. 15) mais ce n'est pas fini. » Sa Majesté dit à ses soldats :
« Je (dessécherai] sur-le-champ le flux. Jeunes gens et vieillards (?), faites ceci clans les
villes et les campagnes : qu'il n'y ait pas là d'embuscade pour détruire les troupes de
Sa Majesté,, allant sur tout chemin, qu'on ne fasse pas un jour (1.16) que soit opposition
à leurs barques. » Étant à exalter hautement son nom en voyant se terminer leurs mal-
heurs par ses soins, comme la (demeure?) de dieu, voilà que Sa Majesté fit partir
l'armée, et ses gens de l'acclamer jusqu'au ciel..........(1. 17) la terre fut parcourue
comme par un vent cle tempête, chavirant leurs bateaux privés de gouvernail (?). Les
gens en firent la destruction; ils massacrèrent sur son siège leur prince, qui était venu
se reposer dans sa cabine. Elle avait vu son ami abattu, clu..... qu'elle avait fait
(1. 18) en face de l'eau, voici que Sa Majesté le fit enterrer là, Elle-même, l'établissant
en roi maître de la perfection, car Sa Majesté avait décidé cle lui pardonner son péché
envers les dieux. Elle institua des revenus divins très nombreux dans . ..su-t; Elle le
fait donnant la vie, comme Râ, à toujours. »
La transcription donnée plus haut du texte n'indique pas les signes incertains; je
dois donner maintenant ce renseignement avec le commentaire.