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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 22.1900

DOI issue:
Nr. 4
DOI article:
Legrain, Georges: Le temple et les chapelles d'Osiris à Karnak, [2]
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12425#0165

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LE TEMPLE ET LES CHAPELLES D'OSIRIS A KARNAK

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la chaleur torride qui régnait alors, les trois chambres A, B, C, furent dégagées
et copiées. Depuis, j'ai pu pousser mes recherches plus vers le nord, dégager la cour
aux deux colonnes, trouver la porte principale, et, enfin, réparer le temple qui était
loin d'être en bon état. En somme, la besogne du fouilleur est presque terminée. Reste
maintenant â faire connaître le monument. Le temple d'Osiris-Hiq-Djeto est de deux
époques différentes, au moins comme décoration. On rencontre les cartouches de Shap-
n-ap, d'un Takelot et d'un Osorkon portant tous deux le prénom Ço~^ J7 z:==1J dans
les chambres B et C, sur la paroi nord de la salle A, et enfin sur la porte du mur
d'enceinte. Les faces est, sud et ouest, les montants extérieurs de la porte de la
chambre A sont de Shap-n-ap et d'Ameniritis. On trouve Shabatoka sur la façade.
Deux partis se présentaient à moi pour décrire ce temple : l'ordre chronologique ou
l'ordre topographique. J'ai préféré ce dernier, plus commode et plus sûr. Cet ouvrage
est fait pour être lu par des personnes connaissant assez l'histoire d'Egypte pour rétablir
d'elles-mêmes les inscriptions selon leur date. Celles d'entre elles qui visiteront le
monument à Karnak même auront, en suivant Tordre que j'ai adopté, plus de commo-
dité pour retrouver les bas-reliefs qui les intéresseront.

L'étude du culte d'Osiris serait difficile à faire si nous n'avions, comme renseigne-
ments, que ceux fournis par ce monument qui, cependant, lui était dédié. En somme,
on parle de tout le monde, excepté de lui.

Par contre, le savant qui coordonnera les données nouvelles fournies par les bas-
reliefs du temple d'Osiris-Hiq-Djeto pourra, je crois, écrire quelques lignes de l'histoire
d'Égypte encore inédites.

La construction du monument est fort simple. On a employé des pierres de grès
de petites dimensions, provenant pour la plupart d'un temple de Ramsès II. Elles sont
de mauvaise qualité et se réduisent facilement en sable. Le mortier employé a été fait
de homrah (brique rouge pilée), de chaux et de sable. On a (au moins dans les cham-
bres B et C) gravé les textes et les bas-reliefs assez légèrement, à même la pierre.
Celle-ci était recouverte d'un enduit de plâtre ou de chaux qui donnait un autre relief
dont nous n'avons plus que quelques traces, et, qui, quoi qu'on fasse, disparaîtra
bientôt.

Le monument, je l'ai dit, était en mauvais état lorsqu'il fut mis à jour. J'ai copié et
photographié tout ce que j'ai pu alors. Grâce â ces précautions, le monument pourra
être connu. Nous avons tâché de conserver le plus possible tout ce qui en subsiste.

BAS-RELIEFS ET TEXTES

La porte d'entrée et la cour. — La porte d'entrée était composée de deux montants
et d'un linteau de pierre. A droite et â gauche s'amorçaient deux murs cle briques dont
l'un allait vers l'est rejoindre le grand mur d'enceinte, tandis que l'autre tournait vers
l'ouest, puis vers le sud, pour gagner la façade proprement dite du temple, décorée
par Shabatoka.

Montant est. — Tableau inférieur. Deux Nils lient le sam.

Tableau supérieur. Le roi ÇÇ[ q^p [j ^(«c)J j ^ portant la couronne
 
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