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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 22.1900

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Nr. 4
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Scheil, Jean-Vincent: Notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes, [12]
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https://doi.org/10.11588/diglit.12425#0177

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159

Pu-hu-tum « Puhutum.

mârat (ilu) Sin nûr nam-ra-am fille de Sin nur-namram,

amat (ilu) Aclad servante (ou prêtresse) d'Adad. »

Bu (2e ligne) a les valeurs nûru, napâhu, etc., *~-*^- ^>-; est même un des idéo-
grammes exprimant le nom du dieu Sin. Dès lors, et en outre, rien ne s'oppose à ce que
soit employé ici, comme fréquemment ailleurs, avec le sens de namâru, terminé

phonétiquement. Cf. Uddusu =J narn-ir (Rec. de Trcw., t. XX, p. 63).

Namrarn sarur (Rec. de Trcw., t. XVII, p. 35) est un nom semblable abrégé.

4. Cylindre armorié. — L'empreinte de ce cylindre se trouve trois ou quatre fois
sur une petite tablette qui m'appartient. Le texte de la tablette n'a aucune importance et
se rapporte à quelque prêt de blé. La date du document est : mu tnâftej mah ba a dim,
« année où le roi fit le grand vaisseau TU », et nous reporte ainsi à l'un des rois du
deuxième groupe d'Ur.

Le scribe, propriétaire de notre cylindre, s'appelait :

ih ~f éttt r

Ur Enlilla
dup-sar

mâr SAG-SAG-AB

Tout l'intérêt de cette pièce lui vient des sujets qui l'illustrent. Les traits des divers
personnages sont nettement gravés. Le siège du dieu figure probablement un animal.
L'aigle épLoyé dans le champ est assez connu par les autres tablettes de Telloh. Quel-
quefois, il s'appuie sur deux lions ou sur deux gazelles. Le trait vraiment nouveau à
relever ici, c'est le lion héraldique, gueule ouverte, debout, tenant une grande tige ter-
minée par cinq petites sphères, et accompagnant le dieu. La tiare à cornes de l'orant et
l'aigle, qui laissent à désirer dans notre dessin, sont irréprochables sur l'original.

LIV. Surinnu-Qutrinnu. — Il existait en assyrien, on le sait, un mot T^f >^-.
Voici deux fragments de textes inédits tirés d'un document médical (Constantinople,
n° 583), qui en fixent assez bien le sens, sinon la lecture :

ii-ti (sam) IN-US (gis) AZ-HU-\~SI ana libbi me tasakan tana-di
ina me buri Jca-la u-mi ina ^^>^- ^\ tô-sik-kir. . .

« Avec la plante IN-US, du bois AZ-HU-j-SI, tu placeras dans l'eau, tu mettras
dans de l'eau de puits toute une journée, et dans un pot ^\-rin-na tu enfermeras... »
 
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