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Rocznik Muzeum Narodowego w Warszawie — 36.1992

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Kalinowska, Janina: Mysterium septiformis Ecclesiae
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https://doi.org/10.11588/diglit.19644#0077

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11. Rome. Sta Prassede. Mosaïque sur l'arc triomphal (selon Ciampini, rep. A. Rzepecki)

Le thème des sept anges avec sept candélabres a été réalisé au VIe s. (?) à Naples56 sur l'arc
triomphal de la basilique episcopal dédiée au Sauveur, a Parenzo (?), et à l'époque
carolingienne à Aix où on a décoré la coupole de la Chapelle palatine du Sauveur avec la
représentation du Christ entouré des sept anges portant des candélabres (?) et des
vingt-quatre Vieillards (fig. 12, 13)57. Même aujourd'hui on peut voir l'image du Christ
trônant parmi les sept anges qui tiennent dans leurs mains les cierges allumés, dans une des
grottes du couvent de Saint-Jean-Evangéliste sur l'île Patmos.

Outre le motif des anges avec les candélabres et des candélabres seuls, d'autres ensembles
de sept ont été employés pour exprimer les mêmes idées.

Déjà au IVe s. on „entassa" sept oliviers d'un côté du Christ dans l'abside avec l'image
de „Dominus legem dat" à Sta Costanza à Rome (fig. 14).

A Rome, les peintures murales des catacombes de Massima, de l'oratoire de
Sainte-Félicité, au-dessous de la demi-figure du Sauveur, représentent Ste Félicité et ses sept
fils, groupés, à l'exemple des candélabres, quatre d'un côté de leur mère, trois de l'autre
(fïg. 15). Cet ensemble, avait-il symbolisé l'Eglise septiforme? La célèbre poule d'argent doré
(VIIe s.) accompagnée de sept poussins (quatre et trois de chaque côté de la poule) du trésor de
la cathédrale de Monza pouvait être également porteuse de ce symbolisme?58

Encore vers la fin du moyen age sept anges entourent l'image du Mont-Saint-Michel et de
l'ensemble des ses églises dans les Très Riches Heures du Duc du Berry (Musée Condé à Chantilly).

Avec le temps la vitalité de ces symbolismes s'est effacée, bien que renouvelés aux cours de
retours successif à la vie et à l'art de l'Eglise de premiers siècles. Au XVIe s. leur grands
animateurs étaient St Philippe Neri et le cardinal Césare Baronio. En 1550, grâce à St
Philippe, l'ancienne coutume du pèlerinage aux „le sette chiese di Roma" a été renouvelé et
devint très populaire59. Pour célébrer l'an saint de 1575, on a fait exécuter plusieurs gravures.
Sur l'une d'elles signée par Lafrery, les sept églises, c'est-à-dire la cathédrale de Rome et

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