AKT KLASYCZNY W SZTUCE ŚREDNIOWIECZA
II. 24. Trzy Gracje jako Muzy, fragment miniatury z Les
Echecs amoureux, Ms. fr., 143,2, Bibliotheąue Nationale,
Paris Wg E. Wind, Pagan Mysteries..., U. 19.
■ 1
Comme preuve parlant en faveur du „caractere
antipue” du nu medieval peut servir 1’interet tout
particulier qu’on portait aux representations de la
nudite dans les periodes ou Fart antique avait une
grandę influence soit durant le ,,,renovatio” carolingien,
la „renaissance” romane, 1’epanouissement de la sculp-
ture gothique (XIIle siecle) et enfin durant le realisme
dans la peinture flamande du XVe siecle. Ces periodes
se caracterisent egalement par une accroissement des
elements realistes.
Un des exemples temoignant de Fimportance qu’on
attribuait a la representation de la nudite constitue
le camet de croquis de Villard de Honnecourt dans
lequel presque une troisieme de ses etudes se rappor-
tent au nu. Les sculpteurs des portails gothiques
de Reims, Bourges et Rampillon ont prouve par leur
maitrise que l’idee qu’ils avaient du nu etait deja
mure et accoimplie („classique”).
Les fragments de Fart antique qu’on incorporait
tout d’abord aux nouvelles oeuvres artistiques (periode
carolingienne et nieme romane), qu’on imitait ensuite
dans Fesprit classique (XIIIe siecle) et enfin qu’on
interpretait suivant l’esthetique de l’expression (surtout
aux XIVe et XVe siecles), constituaient pour tout
le Moyen Age un objet d’admiration et de ravissement.
On les appreciait non seulement pour leur beaute,
mais aussi, et peut-etre avant tout, pour leur fidelite
a la naturę.
U me semble donc qu’une certaine tradition inin-
terrompue du nu classique avait existe durant tout
le Moyen Age.
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II. 24. Trzy Gracje jako Muzy, fragment miniatury z Les
Echecs amoureux, Ms. fr., 143,2, Bibliotheąue Nationale,
Paris Wg E. Wind, Pagan Mysteries..., U. 19.
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Comme preuve parlant en faveur du „caractere
antipue” du nu medieval peut servir 1’interet tout
particulier qu’on portait aux representations de la
nudite dans les periodes ou Fart antique avait une
grandę influence soit durant le ,,,renovatio” carolingien,
la „renaissance” romane, 1’epanouissement de la sculp-
ture gothique (XIIle siecle) et enfin durant le realisme
dans la peinture flamande du XVe siecle. Ces periodes
se caracterisent egalement par une accroissement des
elements realistes.
Un des exemples temoignant de Fimportance qu’on
attribuait a la representation de la nudite constitue
le camet de croquis de Villard de Honnecourt dans
lequel presque une troisieme de ses etudes se rappor-
tent au nu. Les sculpteurs des portails gothiques
de Reims, Bourges et Rampillon ont prouve par leur
maitrise que l’idee qu’ils avaient du nu etait deja
mure et accoimplie („classique”).
Les fragments de Fart antique qu’on incorporait
tout d’abord aux nouvelles oeuvres artistiques (periode
carolingienne et nieme romane), qu’on imitait ensuite
dans Fesprit classique (XIIIe siecle) et enfin qu’on
interpretait suivant l’esthetique de l’expression (surtout
aux XIVe et XVe siecles), constituaient pour tout
le Moyen Age un objet d’admiration et de ravissement.
On les appreciait non seulement pour leur beaute,
mais aussi, et peut-etre avant tout, pour leur fidelite
a la naturę.
U me semble donc qu’une certaine tradition inin-
terrompue du nu classique avait existe durant tout
le Moyen Age.
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