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Ledrain, Eugène: Notes sur quelques monuments à inscriptions sémitiques provenant des pays assyro-babyloniens
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.25012#0103
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NOTES SUR QUELQUES MONUMENTS A INSCRIPTIONS SÉMITIQUES
PROVENANT DES PAYS ASSYRG-BARYEONIENS 1.
III. — Le Louvre a acquis, il y a trois ans, de M. Sioufïî, vice-consul de France
à Mossoul, la curieuse gemme de forme conique, provenant des environs de
cette ville, que représentent les clichés placés en tête de cet article. Elle porte,
gravées, plusieurs scènes et une courte légende.
Sous le plat du cône parait un dieu coiffé de la tiare. Ses pieds portent sur un
croissant. Je pense qu’il faut ici reconnaître dans le personnage la représen-
tation de la divinité masculine et, dans le croissant l’emblème de la divinité
féminine. Les symboles du dieu mâle et du dieu femelle se rencontrent souvent
dans cette même position respective. Je renverrai sur ce point à quelques-uns
des petits monuments assyriens publiés par Lajard dans l’Atlas très précieux
qui accompagne son roman sur le Cuite de Mithra. Le soleil y apparaît porté
sur le croissant : pl. li, n° 9, et pl. liv, n° 4.
Le dieu solaire et la divinité femelle lunaire ont aussi pour symbole la
colonne. Les colonnes apparaissent la plupart du temps deux par deux, et pour
bien montrer leur signification, l’une est surmontée de l’astérisque solaire,
l’autre du croissant. Ainsi, à la pl. xxxix, 4; pl. xxxn, 11; pl. xxiv, 10; pl.
xxxvm, 4; pl. xl, 5. A la planche xiv, 19, les deux colonnes sont appuyées sur
le même support.
Leur sommet se différencie parfois d’une singulière façon. Une des deux
colonnes, généralement celle qui est surmontée de l’astérisque rayonnant et
qui par conséquent représente le principe masculin, se termine par un triangle
I. Voy. Gazelle archéologique, 1881-1882, p. 68-71.
Année 1883.
10
NOTES SUR QUELQUES MONUMENTS A INSCRIPTIONS SÉMITIQUES
PROVENANT DES PAYS ASSYRG-BARYEONIENS 1.
III. — Le Louvre a acquis, il y a trois ans, de M. Sioufïî, vice-consul de France
à Mossoul, la curieuse gemme de forme conique, provenant des environs de
cette ville, que représentent les clichés placés en tête de cet article. Elle porte,
gravées, plusieurs scènes et une courte légende.
Sous le plat du cône parait un dieu coiffé de la tiare. Ses pieds portent sur un
croissant. Je pense qu’il faut ici reconnaître dans le personnage la représen-
tation de la divinité masculine et, dans le croissant l’emblème de la divinité
féminine. Les symboles du dieu mâle et du dieu femelle se rencontrent souvent
dans cette même position respective. Je renverrai sur ce point à quelques-uns
des petits monuments assyriens publiés par Lajard dans l’Atlas très précieux
qui accompagne son roman sur le Cuite de Mithra. Le soleil y apparaît porté
sur le croissant : pl. li, n° 9, et pl. liv, n° 4.
Le dieu solaire et la divinité femelle lunaire ont aussi pour symbole la
colonne. Les colonnes apparaissent la plupart du temps deux par deux, et pour
bien montrer leur signification, l’une est surmontée de l’astérisque solaire,
l’autre du croissant. Ainsi, à la pl. xxxix, 4; pl. xxxn, 11; pl. xxiv, 10; pl.
xxxvm, 4; pl. xl, 5. A la planche xiv, 19, les deux colonnes sont appuyées sur
le même support.
Leur sommet se différencie parfois d’une singulière façon. Une des deux
colonnes, généralement celle qui est surmontée de l’astérisque rayonnant et
qui par conséquent représente le principe masculin, se termine par un triangle
I. Voy. Gazelle archéologique, 1881-1882, p. 68-71.
Année 1883.
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