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Gazette archéologique: revue des Musées Nationaux — 8.1883

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Longpérier, Henry Adrien Prévost de: Les plus anciens bronzes du monde
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https://doi.org/10.11588/diglit.25012#0123

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— 93 -

LES PLUS ANCIENS BRONZES DU MONDE1.

( Planches 12 et 13).

Lorsqu’il y a six ans (1869), je publiai la planche première du Musée Napo-
léon III, contenant la gravure d’une figure de bronze trouvée à Afadj, près des
bords de l’Euphrate, et représentant une canéphore sur le vêtement de laquelle
est tracée une longue inscription cunéiforme lue par M. Jules Oppert, qui y
avait reconnu le nom du roi Koudourmapouk et celui de son fils, j’ajoutais la
remarque suivante qui se trouvait alors en conformité avec les données admises
par les assyriologues.

Ces souverains appartiennent à la première dynastie sémitique de Babylone,
et Koudourmapouk, qui prend le titre de roi des Sumirs et des Accads (1. 16
et 17), est probablement antérieur au xvie siècle avant notre ère; c’était un
contemporain de la XVIIIe dynastie égyptienne, dynastie qui a laissé un si grand
nombre de beaux monuments, parmi lesquels on ne remarque cependant pas de
figures de bronze. Les Égyptiens employaient encore de préférence la pierre et
le bois pour leurs œuvres de sculpture à l’époque où fut fondue la statuette
babylonienne.

1. En publiant en héliogravure les deux admi-
rables bronzes égyptiens de l’Ancien Empire qui
viennent de figurer dans la vente de la collection
Posno, sous les nos 468 et 524, la direction de la
Gazette archéologique a pensé ne pouvoir mieux faire
que reproduire l’importante notice que M. de Long-
périer leur avait consacrée et qui a paru dans les
Comptes rendus de l’Académie des Inscriptions et
Ilelles-LettreS; 1875, p. 341-345. Cette notice ne
se trouve pas insérée dans le recueil des Œuvres de
M. de Longpérier, publié par M. G. Schlumberger,

du moins à sa place véritable, dans le tome Ier,
parmi les dissertations d’archéologie orientale , car
je crois savoir que cette omission sera réparée par
son insertion au tome III.

Les deux bronzes en question appartiennent
maintenant au Musée du Louvre qui en a fait
l’acquisition à la vente. Nous en félicitons haute-
ment l’administration des Musées nationaux et le
savant conservateur des antiquités égyptiennes,
M. Pierret. F. L.
 
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