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MONUMENTS BYZANTINS INÉDITS
(SCEAUX , BAGUES , POIDS , TESSERES , MEDAILLES DE DEVOTION)
(Planche 50).
N° 1.
Amulette cle cuivre jaune, en forme de rectangle allongé, avec anneau
de suspension. Sur la face antérieure, S. Pantéléimon, jeune, imberbe, la
chevelure bouclée, est représenté debout, les mains jointes. La légende est
O A(ytoç) TTANT€ACHMON.
Au revers est gravée une autre légende ainsi conçue : K£ BOiGH TON
OOPONTA TON, Seigneur, protège le porteur de ce (talisman,
amuletteJ.
Acheté par moi au bazar de Constantinople. — xne-xme siècle.
N° 2.
La magnifique bague dont je donne, sous ce n°, la gravure malheureusement
assez incomplète, m'a été présentée à Constantinople en 1879. J’en avais offert
un prix élevé, et longtemps j’avais espéré l’acquérir. L’an dernier, au
moment où je croyais la tenir, elle m’a définitivement échappé par une de ces
surprises de la dernière heure si fréquentes en pays ottoman. J’en ai entière-
ment perdu la trace; cependant, d’après un renseignement assez vague,
j’ai lieu de croire qu’elle est aujourd’hui en Angleterre. J’ai vivement regretté
la disparition de ce précieux monument, car, si la pierre est antique, la mon-
ture en or porte une belle et curieuse légende du Moyen-Age. J’ai négligé de
noter, il y a quatre ans, de quelle nature était la pierre, mais une excellente
empreinte que j’ai conservée me permet de donner une copie fidèle du sujet
gravé, ainsi que de l’inscription écrite en beaux caractères du xme siècle.
MONUMENTS BYZANTINS INÉDITS
(SCEAUX , BAGUES , POIDS , TESSERES , MEDAILLES DE DEVOTION)
(Planche 50).
N° 1.
Amulette cle cuivre jaune, en forme de rectangle allongé, avec anneau
de suspension. Sur la face antérieure, S. Pantéléimon, jeune, imberbe, la
chevelure bouclée, est représenté debout, les mains jointes. La légende est
O A(ytoç) TTANT€ACHMON.
Au revers est gravée une autre légende ainsi conçue : K£ BOiGH TON
OOPONTA TON, Seigneur, protège le porteur de ce (talisman,
amuletteJ.
Acheté par moi au bazar de Constantinople. — xne-xme siècle.
N° 2.
La magnifique bague dont je donne, sous ce n°, la gravure malheureusement
assez incomplète, m'a été présentée à Constantinople en 1879. J’en avais offert
un prix élevé, et longtemps j’avais espéré l’acquérir. L’an dernier, au
moment où je croyais la tenir, elle m’a définitivement échappé par une de ces
surprises de la dernière heure si fréquentes en pays ottoman. J’en ai entière-
ment perdu la trace; cependant, d’après un renseignement assez vague,
j’ai lieu de croire qu’elle est aujourd’hui en Angleterre. J’ai vivement regretté
la disparition de ce précieux monument, car, si la pierre est antique, la mon-
ture en or porte une belle et curieuse légende du Moyen-Age. J’ai négligé de
noter, il y a quatre ans, de quelle nature était la pierre, mais une excellente
empreinte que j’ai conservée me permet de donner une copie fidèle du sujet
gravé, ainsi que de l’inscription écrite en beaux caractères du xme siècle.