DOI Artikel:
Y.: Vase peint grec à décor géométrique
DOI Artikel:Molinier, Émile: Un ivoire italien du XVe siècle au Musée du Louvre: le Triomphe de la Renommée
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couleurs vitrifiables sur l’engobe argileux d’un jaune crème, dont toute la
pièce avait été préalablement revêtue à l’extérieur, sont d’un ton bistre fort
clair. Tout autour du corps de la pièce, ils dessinent une série de métopes,
séparées par des sortes de triglyphes, dans lesquelles alternent de ces croix
gammées, auxquelles on implique improprement le nom indien de svastika,
et des fleurons à quatre pétales, quelquefois recoupés par un losange. Parmi
les motifs de la décoration du couvercle, on remarque la figure d’un oiseau
d’eau de l’ordre des échassiers, qui figure souvent sur les vases à décors géo-
métriques, soit des îles de l’Archipel, soit de l’Attique. Deux chevaux, gros-
sièrement modelés en ronde-bosse surmontaient le couvercle et y servaient
de poignées. Un seul subsiste dans l’état actuel.
Nous n’aborderons pas aujourd’hui les questions encore fort obscures et
fort controversées que soulève le problème des origines de la décoration
géométrique sur une partie des plus anciennes poteries du monde grec. Dans
un de ses plus prochains numéros, la Gazette archéologique contiendra la
reproduction d’un des monuments qui peuvent avoir l’importance la plus
considérable dans l’étude de ce problème.
Y.
UN IVOIRE ITALIEN DU XV* SIÈCLE
AU MUSÉE DU LOUVRE.
LE TRIOMPHE DE LA RENOMMEE.
(Planche 35).
Le Musée du Louvre ne possède qu’un fort petit nombre d’ivoires italiens du
xve sièclel, et celui que nous publions aujourd’hui est l’un des plus importants,
sinon par ses proportions2 du moins par la pureté de son style. Il aurait sans
\. Il faut, parmi les plus remarquables, citer le
beau rétable qui fait partie de la collection Timbal
(Catalogue de La Collection Timbal, n° 60) que
nous publierons peut-être quelque jour et une
figure de saint Jérôme agenouillé (n° A 8 de la Notice
des Ivoires, par A. Sauzay).
2. 11 mesure en hauteur 0,-105, et en largeur 0,220.
couleurs vitrifiables sur l’engobe argileux d’un jaune crème, dont toute la
pièce avait été préalablement revêtue à l’extérieur, sont d’un ton bistre fort
clair. Tout autour du corps de la pièce, ils dessinent une série de métopes,
séparées par des sortes de triglyphes, dans lesquelles alternent de ces croix
gammées, auxquelles on implique improprement le nom indien de svastika,
et des fleurons à quatre pétales, quelquefois recoupés par un losange. Parmi
les motifs de la décoration du couvercle, on remarque la figure d’un oiseau
d’eau de l’ordre des échassiers, qui figure souvent sur les vases à décors géo-
métriques, soit des îles de l’Archipel, soit de l’Attique. Deux chevaux, gros-
sièrement modelés en ronde-bosse surmontaient le couvercle et y servaient
de poignées. Un seul subsiste dans l’état actuel.
Nous n’aborderons pas aujourd’hui les questions encore fort obscures et
fort controversées que soulève le problème des origines de la décoration
géométrique sur une partie des plus anciennes poteries du monde grec. Dans
un de ses plus prochains numéros, la Gazette archéologique contiendra la
reproduction d’un des monuments qui peuvent avoir l’importance la plus
considérable dans l’étude de ce problème.
Y.
UN IVOIRE ITALIEN DU XV* SIÈCLE
AU MUSÉE DU LOUVRE.
LE TRIOMPHE DE LA RENOMMEE.
(Planche 35).
Le Musée du Louvre ne possède qu’un fort petit nombre d’ivoires italiens du
xve sièclel, et celui que nous publions aujourd’hui est l’un des plus importants,
sinon par ses proportions2 du moins par la pureté de son style. Il aurait sans
\. Il faut, parmi les plus remarquables, citer le
beau rétable qui fait partie de la collection Timbal
(Catalogue de La Collection Timbal, n° 60) que
nous publierons peut-être quelque jour et une
figure de saint Jérôme agenouillé (n° A 8 de la Notice
des Ivoires, par A. Sauzay).
2. 11 mesure en hauteur 0,-105, et en largeur 0,220.