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humaine, conceptions bizarres dont l’imagination orientale a varié à l’infini
les combinaisons, suivant le goût et les croyances de chaque peuple, mais qui
toutes sont l’emblème d’attributs divins1. »
Une des particularités spéciales à notre bas-relief, c’est la tête de perroquet.
Bien que cet oiseau soit connu de toute antiquité et célébré môme par Homère
dans l’Odyssée, on le voit rarement figurer sur les monuments. Il paraît pour-
tant sur un bas-relief assyrien, trouvé à Nimroud, qui représente une chasse
au lion2; mais je n’ai jamais rencontré, comme ici, la tête d’un perroquet
entrant comme élément dans la composition d’un Kéroub assyrien. Le monu-
ment, en raison de cette particularité, n’en est que plus intéressant à signaler ;
comme le remarque M. Fr. Lenormant, « nous sommes loin, d’ailleurs, de
connaître encore tous les types religieux créés par l’art chaldéo-assyrien,
et plus encore toutes les variantes dont ces types ont été susceptibles. Il n’y a
pas d’année qui, sous ce rapport, par la découverte de monuments nouveaux,
ne nous fournisse des révélations inattendues3. »
Ernest BABELON.
LES SACRIFICES
SUR LES CYLINDRES CHA.LDEENS.
(Suite).
S II. — LES SACRIFICES HUMAINS.
Sur un grand nombre de cylindres, on voit figurer un personnage que nous
n’avons pas encore indiqué et qui mérite d’appeler particulièrement notre
attention ; il n’est plus enveloppé dans les longs plis des robes frangées et
ouvragées que nous avons rencontrées; il se présente fièrement campé, les
jambes libres, la main droite tombant naturellement le long du corps tandis
1. M. de Vogüé, Le temple de Jérusalem, p. 32.
2. Layard, Monuments of Nineveh, second sériés,
pl. LXXII.
3. Fr. Lenormant, Les Origines de l’histoire, t. I,
p. 123.
humaine, conceptions bizarres dont l’imagination orientale a varié à l’infini
les combinaisons, suivant le goût et les croyances de chaque peuple, mais qui
toutes sont l’emblème d’attributs divins1. »
Une des particularités spéciales à notre bas-relief, c’est la tête de perroquet.
Bien que cet oiseau soit connu de toute antiquité et célébré môme par Homère
dans l’Odyssée, on le voit rarement figurer sur les monuments. Il paraît pour-
tant sur un bas-relief assyrien, trouvé à Nimroud, qui représente une chasse
au lion2; mais je n’ai jamais rencontré, comme ici, la tête d’un perroquet
entrant comme élément dans la composition d’un Kéroub assyrien. Le monu-
ment, en raison de cette particularité, n’en est que plus intéressant à signaler ;
comme le remarque M. Fr. Lenormant, « nous sommes loin, d’ailleurs, de
connaître encore tous les types religieux créés par l’art chaldéo-assyrien,
et plus encore toutes les variantes dont ces types ont été susceptibles. Il n’y a
pas d’année qui, sous ce rapport, par la découverte de monuments nouveaux,
ne nous fournisse des révélations inattendues3. »
Ernest BABELON.
LES SACRIFICES
SUR LES CYLINDRES CHA.LDEENS.
(Suite).
S II. — LES SACRIFICES HUMAINS.
Sur un grand nombre de cylindres, on voit figurer un personnage que nous
n’avons pas encore indiqué et qui mérite d’appeler particulièrement notre
attention ; il n’est plus enveloppé dans les longs plis des robes frangées et
ouvragées que nous avons rencontrées; il se présente fièrement campé, les
jambes libres, la main droite tombant naturellement le long du corps tandis
1. M. de Vogüé, Le temple de Jérusalem, p. 32.
2. Layard, Monuments of Nineveh, second sériés,
pl. LXXII.
3. Fr. Lenormant, Les Origines de l’histoire, t. I,
p. 123.