GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
384
a eu cependant ses heures- de peintre ; nous les avons signalées au pas-
sage, il est inutile de préciser davantage.
Malgré les grands succès qu’il a remportés en France, son influence
sur nos artistes a été presque nulle, puisqu’on ne peut guère rattacher
à son école que Gustave Brion, et encore dans les derniers ouvrages qui
ne sont pas les meilleurs : cette influence a été, au contraire, considé-
rable dans le pays de M. Knaus : tous les peintres de genre, de l’école ou
à la façon de l’école de Dusseldorf, gravitent plus ou moins autour de lui,
Diefienbach, Cari Lasch, Anker, Schloesser, Piltz, Gabl, Fagerlin, Kurz-
bauer, Defregger, Vautier, Gussow et Meyerheim enfin, les mieux doués
de tous, car ils ont essayé de prouver que le genre ne répugne pas à une
peinture plus grasse que celle dont toute l’école fait sou régime habituel.
En résumé, l’Allemagne a le droit d’être fière de son peintre ; elle
peut le proclamer, comme le fait M. L. Pietsch, « la gloire du peuple et
de l’art allemand. » Il serait cependant plus juste de dire « une des
gloires, » pour ne décourager personne, et surtout pour n’avoir pas Pair
d’oublier que Menzel est toujours sur la brèche.
ALFRED DE LOSTALOT.
384
a eu cependant ses heures- de peintre ; nous les avons signalées au pas-
sage, il est inutile de préciser davantage.
Malgré les grands succès qu’il a remportés en France, son influence
sur nos artistes a été presque nulle, puisqu’on ne peut guère rattacher
à son école que Gustave Brion, et encore dans les derniers ouvrages qui
ne sont pas les meilleurs : cette influence a été, au contraire, considé-
rable dans le pays de M. Knaus : tous les peintres de genre, de l’école ou
à la façon de l’école de Dusseldorf, gravitent plus ou moins autour de lui,
Diefienbach, Cari Lasch, Anker, Schloesser, Piltz, Gabl, Fagerlin, Kurz-
bauer, Defregger, Vautier, Gussow et Meyerheim enfin, les mieux doués
de tous, car ils ont essayé de prouver que le genre ne répugne pas à une
peinture plus grasse que celle dont toute l’école fait sou régime habituel.
En résumé, l’Allemagne a le droit d’être fière de son peintre ; elle
peut le proclamer, comme le fait M. L. Pietsch, « la gloire du peuple et
de l’art allemand. » Il serait cependant plus juste de dire « une des
gloires, » pour ne décourager personne, et surtout pour n’avoir pas Pair
d’oublier que Menzel est toujours sur la brèche.
ALFRED DE LOSTALOT.