RÉCENTES ACQUISITIONS DU MUSEE DU LOUVRE 151
Mais c’est surtout par les diverses ventes de ses collections qu’on
apprend à le connaître, et qu’il se révèle comme un des amateurs
délicats et affinés de son temps. L’instinct paraît en avoir été chez
lui très précoce. Car, dès la mort de son père (1748), adolescent de
PORTRAIT DE GABRIEE GODEFROY AGÉ, PAR T A U N A Y
;Coileclion du Mm» Emile Trépard.)
dix-huit à vingt ans tout au plus, il s’empresse d’acquérir certains
morceaux réputés de la collection, comme le Portrait du duc de Buc-
les deux frères avec leurs traits typiques. L’un probablement de Pierre Falconet,
le fils du sculpteur (signé « I’. Fal1 ciel. 1770 »), nous montre le plus jeune vers la
quarantaine; l’autre, signé d’un nom obscur («M. S. Botzon fccit »), paraît repré-
senter l’aîné à Page d’environ soixante-dix ans.
Mais c’est surtout par les diverses ventes de ses collections qu’on
apprend à le connaître, et qu’il se révèle comme un des amateurs
délicats et affinés de son temps. L’instinct paraît en avoir été chez
lui très précoce. Car, dès la mort de son père (1748), adolescent de
PORTRAIT DE GABRIEE GODEFROY AGÉ, PAR T A U N A Y
;Coileclion du Mm» Emile Trépard.)
dix-huit à vingt ans tout au plus, il s’empresse d’acquérir certains
morceaux réputés de la collection, comme le Portrait du duc de Buc-
les deux frères avec leurs traits typiques. L’un probablement de Pierre Falconet,
le fils du sculpteur (signé « I’. Fal1 ciel. 1770 »), nous montre le plus jeune vers la
quarantaine; l’autre, signé d’un nom obscur («M. S. Botzon fccit »), paraît repré-
senter l’aîné à Page d’environ soixante-dix ans.