SËLINONTE. — FERMETURES DU TEMPLE D. 129
page 125, que les entailles de la baie du pronaos et le trou circulaire
dans le sol, près de celle-ci, avaient dû servir pour deux genres de
clôtures. Les figures données dans cette planche et la description
qui va suivre prouveront, nous l'espérons, que cette assertion est
très-plausible.
— F. I. Plan de la baie dans son état actuel.
A, A, évidements de 0m,338 d'épaisseur, terminés par des rainures
de 0m,244 (Voir le plan PI. 30). B, trou circulaire; ce trou était
creusé dans l'assise qui correspond au sol du pronaos. Le sol de la
cella était élevé d'une marche au-dessus de ce niveau; la pierre
qui formait le seuil de la porte n'existe plus, mais il est probable
que le trou se prolongeait dans toute sa hauteur, ce qui lui don-
nait une profondeur totale de 0m,45.
Les assises qui formaient le sol du pronaos et de la cella ayant
été enlevées du côté droit de la baie, nous ne pouvons que supposer
de ce côté un trou C correspondant au trou B.
— F. II. Coupe partielle sur la baie, dans son état actuel.
Le trou B correspond à celui marqué de même sur le plan
F. I.
— F. III. Plan de la baie avec la restitution de la porte, d'une
barrière et de chambranles en stuc.
D, D, bâtis de la porte encastrés dans les rainures A, A de la
F. I. E, E, vantaux de la porte massive qui fermait la cella; ils
avaient, comme la bâtis, 0m,244 d'épaisseur; ces dimensions de-
vaient donner aux bâtis et aux battants une solidité à toute
épreuve.
F, F, barrière ou clôture mobile qui fermait l'entrée du temple
lorsque la grande porte était ouverte. Les potelets de cette barrière,
marqués F, F, se prolongent en contre-bas de celle-ci dans les
trous correspondants à ceux marqués B, C de la F. I, et, lorsqu'ils
étaient enfoncés dans ceux-ci, suffisaient parfaitement à main-
tenir la barrière. Avec une disposition aussi simple, rien de plus
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page 125, que les entailles de la baie du pronaos et le trou circulaire
dans le sol, près de celle-ci, avaient dû servir pour deux genres de
clôtures. Les figures données dans cette planche et la description
qui va suivre prouveront, nous l'espérons, que cette assertion est
très-plausible.
— F. I. Plan de la baie dans son état actuel.
A, A, évidements de 0m,338 d'épaisseur, terminés par des rainures
de 0m,244 (Voir le plan PI. 30). B, trou circulaire; ce trou était
creusé dans l'assise qui correspond au sol du pronaos. Le sol de la
cella était élevé d'une marche au-dessus de ce niveau; la pierre
qui formait le seuil de la porte n'existe plus, mais il est probable
que le trou se prolongeait dans toute sa hauteur, ce qui lui don-
nait une profondeur totale de 0m,45.
Les assises qui formaient le sol du pronaos et de la cella ayant
été enlevées du côté droit de la baie, nous ne pouvons que supposer
de ce côté un trou C correspondant au trou B.
— F. II. Coupe partielle sur la baie, dans son état actuel.
Le trou B correspond à celui marqué de même sur le plan
F. I.
— F. III. Plan de la baie avec la restitution de la porte, d'une
barrière et de chambranles en stuc.
D, D, bâtis de la porte encastrés dans les rainures A, A de la
F. I. E, E, vantaux de la porte massive qui fermait la cella; ils
avaient, comme la bâtis, 0m,244 d'épaisseur; ces dimensions de-
vaient donner aux bâtis et aux battants une solidité à toute
épreuve.
F, F, barrière ou clôture mobile qui fermait l'entrée du temple
lorsque la grande porte était ouverte. Les potelets de cette barrière,
marqués F, F, se prolongent en contre-bas de celle-ci dans les
trous correspondants à ceux marqués B, C de la F. I, et, lorsqu'ils
étaient enfoncés dans ceux-ci, suffisaient parfaitement à main-
tenir la barrière. Avec une disposition aussi simple, rien de plus
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