LIVRE SEPTIÈME. — CHAP. -10.
Suite du Tableau.
NOMS DES TEMPLES.
LARGEUR
totale
de
l'entable-
ment.
VALEURS DU MODULE
normal.
d'après le
triglyphe.
LARGEURS
du.
triglyphe.
de la
métope.
COLONIES (Suite).
Temple A de Sélinonte.......I 16n^095 j om.310
[ 9im 762 1
Temple R id........ sa Om.476
, , „, 22m. 906 ) .
Temple de Ségeste.........] g2 Om.440
!ri 1 m 24 2 )
' ! 0m. 826
Om.318
Om.488
Om.433
Om.905
Om.636
2.06
0m.975
2.OS
Om.867
1.96
4m. 811
2.19
0m
.902
2.
90
1m
.380
2.
90
1m
.326
3.
01
2m
517
3.OS
On voit de suite en examinant ce tableau que le module normal
de chaque temple diffère très-peu du demi-triglyphe et, ce qui est
très-remarquable, que dans tous les temples qui datent à peu près
d'une même époque, le rapport avec le module des parties analo-
gues ou bien est identique ou tout au moins ne diffère que d'une
quantité peu appréciable (1) : on comprend ces différences et elles
(1) On ne saurait trop le redire, les mesures que nous avons des monuments anciens,
quelque exactement relevées qu'elles soient, sont loin d'avoir une précision absolue.
Toutes les personnes qui ont fait un travail de ce genre savent combien il est pénible de
mesurer les dimensions véritables des objets les mieux conservés ; la difficulté augmente
encore lorsque ces objets ont souffert de l'usure du temps. Son action est moins vio-
lente sans doute sur les monuments en marbre; cependant les colonnes du temple de
Sunium sont profondément rongées. Mais sur les édifices qui étaient recouverts de
stuc il est rare que les intempéries ne l'aient pas détruit et-n'aient pas commencé à
attaquer la pierre; il faut alors, par analogie avec les parties où il est resté du stuc,
reconstruire en imagination les formes véritables.
A toutes ces causes d'inexactitude s'ajoute, on ne doit jamais l'oublier, l'inégalité, on
peut dire constitutionnelle, entre les entre-colonnements angulaires et ceux qui les pré-
cèdent; toutes les valeurs qui nous occupent,ne sont donc pas des quantités rigoureu-
sement déterminées, mais des moyennes, et il faut laisser aux chiffres qui les représen-
tent beaucoup d'élasticité.
Pour citer quelques exemples des difficultés qu'on éprouve à mesurer les monuments
Suite du Tableau.
NOMS DES TEMPLES.
LARGEUR
totale
de
l'entable-
ment.
VALEURS DU MODULE
normal.
d'après le
triglyphe.
LARGEURS
du.
triglyphe.
de la
métope.
COLONIES (Suite).
Temple A de Sélinonte.......I 16n^095 j om.310
[ 9im 762 1
Temple R id........ sa Om.476
, , „, 22m. 906 ) .
Temple de Ségeste.........] g2 Om.440
!ri 1 m 24 2 )
' ! 0m. 826
Om.318
Om.488
Om.433
Om.905
Om.636
2.06
0m.975
2.OS
Om.867
1.96
4m. 811
2.19
0m
.902
2.
90
1m
.380
2.
90
1m
.326
3.
01
2m
517
3.OS
On voit de suite en examinant ce tableau que le module normal
de chaque temple diffère très-peu du demi-triglyphe et, ce qui est
très-remarquable, que dans tous les temples qui datent à peu près
d'une même époque, le rapport avec le module des parties analo-
gues ou bien est identique ou tout au moins ne diffère que d'une
quantité peu appréciable (1) : on comprend ces différences et elles
(1) On ne saurait trop le redire, les mesures que nous avons des monuments anciens,
quelque exactement relevées qu'elles soient, sont loin d'avoir une précision absolue.
Toutes les personnes qui ont fait un travail de ce genre savent combien il est pénible de
mesurer les dimensions véritables des objets les mieux conservés ; la difficulté augmente
encore lorsque ces objets ont souffert de l'usure du temps. Son action est moins vio-
lente sans doute sur les monuments en marbre; cependant les colonnes du temple de
Sunium sont profondément rongées. Mais sur les édifices qui étaient recouverts de
stuc il est rare que les intempéries ne l'aient pas détruit et-n'aient pas commencé à
attaquer la pierre; il faut alors, par analogie avec les parties où il est resté du stuc,
reconstruire en imagination les formes véritables.
A toutes ces causes d'inexactitude s'ajoute, on ne doit jamais l'oublier, l'inégalité, on
peut dire constitutionnelle, entre les entre-colonnements angulaires et ceux qui les pré-
cèdent; toutes les valeurs qui nous occupent,ne sont donc pas des quantités rigoureu-
sement déterminées, mais des moyennes, et il faut laisser aux chiffres qui les représen-
tent beaucoup d'élasticité.
Pour citer quelques exemples des difficultés qu'on éprouve à mesurer les monuments