432 LIVRE SEPTIÈME. — CHAP. 11.
On a déjà remarqué qu'aux temples de Ségeste et A de Sélinonte,
les triglyphes sont divisés également et sans que leurs axes coïnci-
dent avec ceux des colonnes, afin de ne pas trop accuser les varia-
tions de largeurs plus sensibles dans les petites parties que dans les
grandes (1).
Dans les temples ioniques tous les entre-colonnements sont égaux.
Cela est parfaitement rationnel puisqu'il n'y avait pas de distribu-
tions dans les entablements qui obligeassent à diminuer la largeur
des entre-colonnements angulaires, et que, la largeur de la construc-
tion projetée étant donnée, on pouvait déterminer le nombre des
colonnes, de telle sorte que les entre-colonnements fussent suffisants
pour le passage, sans être arrêté, comme souvent dans l'ordre dori-
que, par l'impossibilité de satisfaire en même temps pour les tri-
glyphes et les métopes aux proportions traditionnelles.
Après avoir examiné les rapports des entre-colonnements avec
les diamètres des colonnes, il est aussi intéressant de se rendre
compte de la proportion des vides des entre-colonnements, c'est-à-
dire des rapports qui existent entre leurs largeurs et leurs hauteurs.
. Dans le tableau ci-contre, nous comparons la hauteur de chaque
Nentre-colonnement avec les largeurs prises au bas des colonnes puis
au milieu de la hauteur. Ce dernier résultat répond plus exactement
que le premier à l'impression que produisaient sur l'œil les vides de
ces entre-colonnements.
des colonnes d'une petite proportion. Vitruve a négligé de remarquer que lorsque la
mesure de 1 1/2 ou de 2 diamètres égalait la largeur nécessaire pour l'entrée, il n'y
avait plus aucune difficulté.
(1) Si comme nous l'observons p. 430, il y avait réellement une sensible différence au
temple d'Olympie entre l'entre-colonnement milieu et les deux adjacents, il est à croire
que la division des triglyphes avait été faite, comme aux deux temples siciliens, sans
les raccorder avec les divisions des colonnes.
On a déjà remarqué qu'aux temples de Ségeste et A de Sélinonte,
les triglyphes sont divisés également et sans que leurs axes coïnci-
dent avec ceux des colonnes, afin de ne pas trop accuser les varia-
tions de largeurs plus sensibles dans les petites parties que dans les
grandes (1).
Dans les temples ioniques tous les entre-colonnements sont égaux.
Cela est parfaitement rationnel puisqu'il n'y avait pas de distribu-
tions dans les entablements qui obligeassent à diminuer la largeur
des entre-colonnements angulaires, et que, la largeur de la construc-
tion projetée étant donnée, on pouvait déterminer le nombre des
colonnes, de telle sorte que les entre-colonnements fussent suffisants
pour le passage, sans être arrêté, comme souvent dans l'ordre dori-
que, par l'impossibilité de satisfaire en même temps pour les tri-
glyphes et les métopes aux proportions traditionnelles.
Après avoir examiné les rapports des entre-colonnements avec
les diamètres des colonnes, il est aussi intéressant de se rendre
compte de la proportion des vides des entre-colonnements, c'est-à-
dire des rapports qui existent entre leurs largeurs et leurs hauteurs.
. Dans le tableau ci-contre, nous comparons la hauteur de chaque
Nentre-colonnement avec les largeurs prises au bas des colonnes puis
au milieu de la hauteur. Ce dernier résultat répond plus exactement
que le premier à l'impression que produisaient sur l'œil les vides de
ces entre-colonnements.
des colonnes d'une petite proportion. Vitruve a négligé de remarquer que lorsque la
mesure de 1 1/2 ou de 2 diamètres égalait la largeur nécessaire pour l'entrée, il n'y
avait plus aucune difficulté.
(1) Si comme nous l'observons p. 430, il y avait réellement une sensible différence au
temple d'Olympie entre l'entre-colonnement milieu et les deux adjacents, il est à croire
que la division des triglyphes avait été faite, comme aux deux temples siciliens, sans
les raccorder avec les divisions des colonnes.